Où l’on vous donne rendez-vous au Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil

C’est un rendez-vous incontournable pour les jeunes, les adultes ayant conservé une âme d’enfant mais aussi pour l’équipe de Babelio ! Le Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil ouvre ses portes le mercredi 30 novembre 2016 et nous vous proposons de suivre ici-même (ainsi que sur Twitter et Instagram) non seulement l’actualité du salon au jour le jour mais également notre propre programme. Deux rencontres seront en effet animées par Babelio pendant le festival.

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L’édition 2016

« Sens dessus dessous », voilà le thème de cette 32é édition 2016. Une volonté de tout renverser, que l’on retrouve sur l’affiche du festival mais également dans son programme. Le Salon souhaite en effet « mettre en lumière les nouvelles formes créatives de la littérature jeunesse mais aussi la place du lecteur, son imagination et son pouvoir sur le sens du récit. » Les différentes rencontres et expositions refléteront également le grand chambardement que représente l’enfance : « Un thème qui permettra également d’aborder les chamboulements de l’enfance et les bouleversements du monde tels qu’ils sont perçus dans les livres pour la jeunesse ».

Au total, pas moins de 450 exposants sont attendus cette année. Outre les traditionnelles séances de dédicaces et la grande exposition intitulée « La règle et le jeu », 700 rencontres réparties en 4 scènes sont programmées. Il est à noter d’ailleurs qu’une toute nouvelle scène consacrée aux Pépites et à la rentrée littéraire jeunesse sera inaugurée cette année.

Les visiteurs devraient une nouvelle fois être au rendez-vous. Ils étaient 130 000 l’année dernière dans un contexte pourtant difficile.

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Plusieurs membres de l’équipe seront présents pour assister à certaines rencontres, live-twitter et prendre des photos. Si vous êtes également présent, n’hésitez pas à vous faire connaître et à live-tweeter également avec le hashtag officiel #. Et si vous assistez à nos rencontres, on serait également très heureux que vous les tweetiez également et que vous veniez nous dire bonjour 🙂

Retour en vidéo sur le festival :

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Les rencontres Babelio

Deux rencontres estampillées Babelio vous attendent au Salon cette année. Une autour de la bande dessinée et l’autre de la littérature jeunesse.

Mickey sort du cadre !

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Rencontre décalée et ludique autour de la célèbre petite souris de Disney à l’occasion des albums édités chez Glénat. Pour découvrir ses histoires inédites de Mickey et ses compagnons, imaginées par de grands auteurs de BD. Humour et aventure garantis ! Avec les auteurs Régis Loisel et Tébo.

Après Cosey, qui publiait l’année dernière Une mystérieuse mélodie, et Lewis Trondheim & Nicolas Keramidas qui proposaient eux Mickey’s craziest adventuresRégis Loisel et Tébo font partie des auteurs français qui ont repris le personnage de Mickey sur l’initiative de l’éditeur Glénat. Vous pouvez d’ailleurs retrouver nos impressions de l’exposition consacrée à Mickey proposée au festival Quai des Bulles.

La rencontre sera l’occasion de voir certaines de leurs planches (qui seront projetées sur l’écran) ainsi que de les écouter parler de leur travail et de leur rapport à Mickey.

Rendez-vous le 3 décembre à 18h30 sur la Scène BD (K16)

Meg Cabot au rendez-vous

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Qu’elles s’appellent Mia ou Allie, la vie des héroïnes de Meg Cabot n’est pas de tout repos ! L’auteur leur réserve bien des péripéties au fil de ses romans. Entretien exclusif avec la romancière qui n’a pas son pareil pour raconter les grandes aventures du quotidien.

C’est autour de ses romans les plus récents comme le tome 7 des carnets d’Allie ou le premier tome du journal de Mia mais aussi de son oeuvre en général et de ses nombreuses héroïnes que nous parlerons avec l’auteur américain sur la scène des Pépites. Vous êtes ou avez été lecteur/lectrice de l’auteur ? Venez nous rejoindre pour cette master class !

Rendez-vous le dimanche 4 décembre à 11h, Scène des Pépites (A18)

Journée pro : Dehors-dedans : les couvertures des romans ados ou « la traversée du miroir »

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Organisée en partenariat avec le réseau des consultants du livre Axiales, une table ronde autour des couvertures jeunesse est proposée aux professionnels le 5 décembre dans le cadre de la journée professionnelle du Salon du livre. Elle se tiendra de 11 h 30 à 12 h 45

Rendez-vous le lundi 5 décembre à 11h30, Scène vocale (E7)

L’exposition La règle et le jeu

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Est-ce une exposition,  ou plutôt un « laboratoire »  qui sera proposé aux visiteurs du salon ? C’est quoi qu’il en soit une expérience interactive qui attend le public : il sera en effet question de l’objet livre sous toutes ses formes : applications numériques, encre fluorescente, lunette 3D, leporello (ou livre accordéon)… Une vraie invitation à la découverte des différentes formes de lecture.

Près d’une vingtaine d’artistes (des  « savants plus ou moins fous » pour reprendre les termes des organisateurs du Salon) proposeront leurs oeuvres comme l’artiste contemporain français Paul Cox qui présentera Cependant… décrit comme le livre le plus court du monde. Matthias Picard vous invitera à porter des lunettes 3D pour lire son Jim Curious.

D’autres auteurs issus de pays européens ont eu pour défi d’écrire des textes sous contraintes comme celle d' »écrire entre les lignes ». Voici la présentation de cette exposition : « A travers les supports proposés par Olivier Douzou, scénographe de cette exposition, vous pourrez découvrir les œuvres, aussi différentes, que les définitions apportées par chaque artiste. Comme celle proposée par Isidro Ferrer : « Lire entre les lignes, c’est remplir les espaces vides, les remplir du sens et du temps. » »

Beaucoup d’autres surprises seront proposées aux visiteurs du salon. Nous prendrons des photos de celles qui nous plaisent le plus et les partagerons ici ainsi que sur notre page Twitter ou sur Instagram. Vous pouvez en attendant découvrir le programme sur le site du salon.

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Nos impressions de l’exposition : 

C’est une exposition originale qui s’est tenue dans les sous-sol du Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil. Ce ne sont en effet pas des livres que l’on a l’habitude de voir qui se sont dévoilés aux yeux des jeunes et moins jeunes visiteurs du salon.

Les visiteurs sont tout d’abord accueillis par une étrange et très stylisée colonne lumineuse postée à l’entrée de l’exposition. Oeuvre de l’artiste contemporain Paul Cox, également auteur de livres pour enfants ludiques et originaux, ce « livre » lumineux donc mais aussi sonore change d’intensité et de son au gré des passages. Une installation qui a beaucoup plu aux plus jeunes.

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« Cette exposition met l’accent sur la « physicalité » du livre » a déclaré l’artiste pour Culturebox. L’exposition invite en effet à regarder, à interpréter et à toucher différemment les livres qui prennent les formes les plus diverses et les plus inattendues.
Situé juste derrière le « livre » de Paul Cox, un écran reproduisant les images du livre en  3D de Matthias Picard Jim Curious : Voyage au coeur de l’océan. Vision 3D attire l’oeil des curieux.
L’écran semble en effet bouger en fonction des mouvements de la main des participants. Un capteur enregistre les gestes de ces derniers pour leur permettre de manipuler l’image, jouer avec la 3D du livre, zoomer, afficher des détails qui se dérobaient à leurs yeux jusqu’alors.
Le livre papier est également consultable sur place, avec lunettes 3D fournies.
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Sur une fresque dessinée géante, Matthias Picard explique ses choix et ce que  représente la 3D dans son travail.
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sens-vr-coverNon loin de là, une expérience de réalité virtuelle attend le public. Il s’agit d’une adaptation en jeu vidéo de la BD Sens de Marc-Antoine Matthieu. Le curieux enfile un casque Samsung VR et plonge directement dans un impressionnant monde tout en blanc à la recherche d’une flèche noir qui se faufile dans le décor. Ses lecteurs connaissent le goût de Marc-Antoine Mathieu pour l’expérimentation, le récit par l’absurde. Sens prend tous son sens (pardon) en réalité virtuelle, une technologie qui permet de perdre son utilisateur dans un récit à la fois maîtrisé par l’auteur mais dans lequel l’utilisateur peut volontiers se perdre.
En reposant le casque et reprenant son chemin, le visiteur découvre une série de livres pour enfants aux formats étonnants, tel des livres-accordéon géants ou des livres infinis.
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Une installation attire l’œil des plus jeunes. Ils voient tout d’abord la queue jaune d’une souris inoffensive. Sauf que la souris se transforme rapidement en lacet ou en langue de serpent.
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De dizaines d’autres installations toutes plus ludiques les unes que les autres s’offrent ainsi au yeux public, qui en ressort enchanté.

Les conférences

De nombreuses conférences sont organisées tout au long de la durée du salon. Vous pouvez avoir la liste exhaustive ici.  Nous proposerons un live-tweet de quelques-unes d’entre elles.
Difficile d’en choisir quelques unes parmi les 700 proposées par les organisateurs.

Avez-vous l’intention de participer à certaines d’entre elles ?

lumiereMercredi, si vous avez raté notre rencontre avec Stéphane Michaka à propos de son roman Cité 19 dans nos locaux, sachez que vous pourrez tout de même vous rattraper à 9h30 à Montreuil.  Les lecteurs de Lumière, pourront redécouvrir l’ouvrage de Carole Trebor avec une lecture musicale de l’ouvrage par la comédienne Sophie Forte (à 14h mercredi). Le calendrier intégral de cette journée est à retrouver ici.

U4 : Histoire à la carte

Le 30 novembre, les quatre auteurs de la série  U4 Yves Grevet, Florence Hinckel, Carole Trébor, et Vincent Villemot, se sont retrouvés sur la Scène Littéraire du Festival pour un jeu de création littéraire bien particulier.

Après avoir brièvement résumé les romans à l’attention des collégiens du public, l’animatrice Victoria Jacob explique les règles du jeu : les collégiens piochent quelques contraintes dont les auteurs doivent tenir compte pour imaginer un récit post-apocalyptique, se déroulant dans l’univers des quatre romans. Ces contraintes prennent la forme de mots à insérer dans l’histoire. Au cours de cette rencontre, six histoires sont ainsi inventées, certaines tragiques, d’autres témoignant d’un bel optimisme sur l’humanité. Babelio se propose de vous raconter l’une d’entre elles.

LES REMORDS D’UN RAT :

Eléments à insérer dans l’historie: « Un rat, aux premières heures de la contagion, affectée par le virus, dans un laboratoire.  « Arrête de te débattre ou je vais être obligée de te faire mal » » 

Après que deux collégiens aient été choisis pour rejoindre les duos des écrivains, Vincent Villemot, Florence Hinckel, et un élève se succèdent pour raconter leur histoire à trois voix.

« Je suis un rat gourmand, je grignote beaucoup. Ma situation s’est beaucoup améliorée depuis que le virus a balayé la terre : désormais j’ai beaucoup plus de nourriture. Un jour, alors que je me trouve caché dans un laboratoire, je vois une jeune fille malade suffoquant, sans doute affectée par ce virus qui en a fait tant de victimes au-dehors dès les premières heures de la contagion. Rancunier, j’ai une pensée triste pour mes frères, qui ont tous été exterminés par les hommes dans les laboratoires pour leurs expériences avant que la maladie n’affecte la terre entière. Mon raisonnement est obscurcit par la colère. Après tout, cette jeune fille n’a que ce qu’elle mérite. Mais je ne peux m’empêcher d’avoir de la compassion en la voyant agoniser. Je m’approche, je vois que sa situation est critique. L’enfant se débat vainement. Je prends soudain conscience que cette fille n’a rien fait pour mériter une telle souffrance. Je sors de ma cachette et je cherche l’antidote parmi les fioles qui jonchent les étagères du laboratoire. Je l’ai trouvé ! Je m’approche de la fille, mais elle remue tant que ne peut lui administrer l’antidote. Arrête de te débattre, je lui murmure, ou je vais être obligé de te faire mal. Mais il est trop tard, la jeune fille succombe. Avant même que puisse lui verser le liquide dans la bouche, elle gît inerte, morte à même le sol » (…) 

Jhugoeudi, les visiteurs pourront rencontrer Bertand Santini, l’auteur du livre Hugo de la nuit (à 13h30), en apprendre plus sur la fabrication de Science et vie Junior avec Olivier Voizeux, rédacteur en chef du magazine (à 13h30 également).  Le calendrier intégral de cette journée est à retrouver ici.

harry-potter2Vendredi à 15h15, ce sont les coulisses du Journal de Mickey qui se dévoilent avec Edith Rieubon, rédactrice en chef et Alexandre Ruyer, dessinateur et concepteur de jeux. Vous pourrez également vous mettre dans la peau d’Harry Potter le temps d’une séance de cosplay à 18h30. Le calendrier intégral de cette journée est à retrouver ici.

Conférence : Quand le surnaturel s’invite dans l’Histoire

Le vendredi 1er décembre, Catherine Cuenca, l’auteur de La prophétie des runes , Carole Trébor, l’auteur de Lumière  et Flore Vesco, l’auteur de Louis Pasteur contre les loups garous, se sont retrouvées au Festival du livre et de la presse jeunesse de Montreuil pour une discussion autour des liens entre histoire et fantastique dans leurs romans.

51dt1juixpl-_sx195_Une période de l’histoire choisie avec soin

A tour de rôle, les auteurs expliquent leur choix pour la période historique qu’ils ont choisi d’aborder dans leur roman.

Carole Trébor a choisi cette période avant tout par admiration pour l’esprit d’indépendance intellectuelle qui voit le jour avec le mouvement des Lumières : «  Jusqu’au XVIIIème siècle, il n’y avait pas d’autonomie de la pensée mais on assiste lors de cette période à un renouveau de la réflexion mené par des philosophes favorables à l’émancipation de la pensée. Je trouve intéressant de confronter cet essor de la liberté de la pensée avec la culture, que j’évoque dans mon roman, encore très traditionnelle et cloisonnée ».

Pour Catherine Cuenca, son choix tire son origine d’un intérêt tout particulier pour cette période de l’histoire : « L’histoire des Huns et des Francs est très peu présente dans les médias et dans les livres, bien qu’elle soit fondatrice de la culture médiévale. J’ai souhaité mettre en lumière ce sujet peu connu mais passionnant ».

Flore Vesco, de son côté, a tâché d’exploiter l’histoire d’un personnage marquant dans le monde de la science pour laisser libre cours à son imagination : « D’un point de vue purement biographique, j’ai tenu compte de toutes les découvertes de Pasteur, mais d’un point de vue chronologique, je dois avouer que j’ai tout arrangé à ma sauce ! Dans mon roman, Pasteur découvre en 6 mois ce sur quoi il a travaillé l’ensemble de sa vie… En fait, mon objectif était surtout de reprendre un élément historique (en l’occurrence, la découverte du vaccin grâce à des chiens enragés) et de prendre son pendant surnaturel, en remplaçant les chiens enragés par des…loups garous ! »

51nfj-ysh5l-_sx195_Concilier histoire et fantastique

Carole Trébor met l’accent sur l’importance du travail de documentation de ses romans, indispensable pour rendre l’univers plausible jusque dans ses moindres détails : « Que ce soit pour les couverts utilisés à table ou bien les vêtements que portent les protagonistes, il est important d’éviter les anachronismes et de rester aussi près que possible de la réalité. Il faut complètement s’immerger dans l’époque. Pour y insérer du fantastique, j’essaie de faire preuve de rigueur, car plus l’aspect surnaturel est important, plus il faut l’aborder avec minutie pour respecter toutes les contraintes que l’on s’est fixées. Pour ma part, j’aime que le fantastique soit lié d’une façon ou d’une autre à la culture du pays. De cette manière, il en devient plus plausible. Dans Lumière, c’est ainsi que j’ai procédé pour évoquer l’aspect surnaturel de la culture russe, qui possède une certaine dimension magique. »

Si Carole Trébor aime concilier culture régionale et fantastique, Catherine Cuenca préfère associer une époque historique dans sa généralité à ses éléments magiques : « Je pars d’une période précise en y insérant directement les éléments surnaturels, puis j’insère d’autres éléments magiques petits à petits selon la façon dont se déroule l’histoire »

Quant à Flore Vesco,  elle ne s’attache, dans ce premier roman qu’est Louis Pasteur contre les loups garous, ni à une culture ou une période de l’histoire, mais à un personnage précis ayant réellement existé. Elle se permet cependant de prendre beaucoup de liberté par rapport à l’histoire réelle : « J’ai beaucoup étudié la biographie de Pasteur afin d’insérer toutes ses inventions, mais je n’ai pas perçu l’histoire comme une contrainte narrative puisque je réorganisais certains événements selon mon récit ».

51byqc4f5nl-_sx195_Trouver l’équilibre entre les deux thèmes

L’animatrice constate que les trois écrivains choisissent toujours la période de leur récit avant de réfléchir à son aspect fantastique. Elle les interroge donc le motif de ce choix.

Carole Trébor explique qu’elle souhaitait parler d’une religion qui a une grande importance dans l’histoire : « Je désirais évoquer les dieux anciens moins connus, ceux pour qui avaient été édifiés des temples et qui recevaient des offrandes dans toute la Russie. Je trouvais intéressant d’opposer le paganisme russe à l’émancipation française des Lumières ».

Flore Vesco et Catherine Cuenca sont du même avis : elles trouvent important de se pencher sur l’époque en premier lieu afin d’en refléter l’état d’esprit et l’univers unique. Le fantastique peut être amené dans un second temps.

Afin de situer au mieux leurs livres dans l’Histoire, on peut constater dans les trois romans la présence de documents annexes. Les auteurs se sont-ils conformés en cela aux exigences de leurs éditeurs, ou bien s’agissaient-ils d’un choix personnel ? Les trois auteurs sont unanimes, il s’agissait d’un choix de leur part. Catherine Cuenca précise qu’elle aurait aimé avoir un supplément d’information si elle avait été à la place du lecteur : « Je trouve cela nécessaire pour la compréhension du récit. En fait, j’avais déjà fait la demande d’insérer de tels documents dans mes livres précédents, mais on n’avait pas accepté ma proposition » dit-elle avec une pointe de regret. Flore Vesco, qui partage son avis, ajoute : « Après avoir trituré l’histoire de Pasteur dans tous les sens avec mes loups-garous, je me devais de restituer la vérité sur la biographie de l’homme qui nous a donné le vaccin ! »

Les élèves ont la parole

L’animatrice propose ensuite aux élèves de poser les questions qu’ils avaient préalablement préparés. Certains font le choix de poser des questions générales sur l’écriture, tandis que d’autres souhaitent obtenir des informations précises sur le livre de l’un des auteurs. Voici quelques unes de ces questions :

D’où vous vient l’inspiration ?

Catherine Cuenca énumère ses diverses sources d’inspiration : « Cela peut provenir d’un inconnu croisé dans la rue, d’un ami, de mes lectures, ou  même d’une personne aperçue l’espace d’un instant. Tout est bon pour donner des idées ! » Flore Vesco ne trouve pas l’inspiration aussi aisément : « En général, je trouve mes idées en me documentant et en faisant beaucoup de recherches. Lorsque je suis bloquée, je me force à sortir me promener en ne m’autorisant à revenir seulement une fois que j’ai trouvé une idée ou une solution à mon problème… Ce qui est très efficace ! ».

Comment devient-t-on écrivain ?

« Il s’agissait un rêve d’enfant. J’ai tenté ma chance auprès des éditeurs et l’un de mes livres a été accepté, je suis contente de m’être lancée », explique Catherine Cuenca. Pour Carole Trébor, ce métier coulait moins de source : « En fait, tout est partie d’une histoire, je ne savais pas précisément où cela allait me mener. J’avais simplement ce besoin de la raconter. Cela a donné mon premier livre. J’ai continué ». Flore Vesco est pour sa part moins certaine de sa vocation « Il m’est difficile de me prononcer sur ce point, je suis toute nouvelle écrivain pour le moment, mais cela me plait beaucoup ! »

Après de nombreuses questions, les élèves remercient les auteurs avec des applaudissements reconnaissants, heureux d’en savoir davantage sur le métier d’écrivain.

hsSamedi, nous vous invitons fortement à découvrir le monde de Billy Brouillard de (nous vous parlions déjà de sa très belle expo pour le festival Quai des Bulles) à travers une rencontre avec Guillaume Bianco son auteur à 15h15. A 15h30 deux auteurs majeurs se rencontrent pour la première fois pour échanger autour de leur expérience : Jeff Kinney et Julien Neel ! Le calendrier intégral de cette journée est à retrouver ici.

51reukgxcvl-_sx195_Dimanche, Winshluss et la comédienne Stéphanie Bourguignon vous invitent dans la forêt sombre et mystérieuse. L’équipe du magazine Lire vous propose quant à elle de redécouvrir Roald Dahl à 17h. Le calendrier intégral de cette journée est à retrouver ici.

Lundi, pour la journée réservée aux professionnels, il sera question de la maison d’édition Bayard qui fête ses 50 ans, de la série U4 ou encore du partenariat qui lie la maison d’édition de BD Delcourt et le musée du Louvre. Le calendrier intégral de cette journée est à retrouver ici.

Les interviews 

Comme à notre habitude , nous avons réalisé une série d’interviews d’auteur sélectionnés pour Les Pépites du salon, et d’éditeur présents sur le salon. Vous pourrez les retrouver ici, mises à jour tout au long de la durée du salon.

Bertrand Santini pour Hugo de la nuit, chez Grasset jeunesse.

51fjd22i3gl-_sx210_Hugo, votre héros, est un petit garçon vif et curieux. Comment s’y prend-on pour se remettre dans la peau d’un jeune personnage lorsque l’on est un adulte ? Dans quel état d’esprit étiez-vous en lui donnant forme dans le roman ?

La production d’une histoire est assez mystérieuse et je ne saurais pas vraiment la décrire. Les histoires cheminent dans votre esprit, malgré vous… Un jour, elle vous semblent prêtes à être écrites, retranscrites (…)

Winshluss pour Dans la forêt sombre et mystérieuse, chez Gallimard jeunesse.

51-4vizzlxl-_sx210_Alex Cousseau, pour Le fils de l’ombre et de l’oiseau, chez Le Rouergue.

Votre roman met en scène Poki et ses descendants sur plusieurs générations. L’aventure prend place en Amérique du sud, et plus précisément autour de la Patagonie. Vos héros visitent tour à tour l’île de Pâques, Sala y Gomez, ou encore la ville de Valparaiso. Pourquoi avoir choisi cette région du globe ? De quoi vous êtes-vous inspiré pour décrire ces décors exotiques ?

Tout a commencé par un autre roman, Les trois vies d`Antoine Anacharsis, où pour sa troisième vie mon personnage faisait une escale par Valparaiso avant de revenir là où il est né, près de Madagascar. Pour le faire passer de l’océan Pacifique à l’océan Atlantique, je le faisais alors traverser rapidement le continent sud américain au dix neuvième siècle. Mais en faisant des recherches sur cette époque et ce continent, j’ai découvert qu’il y avait là matière à un autre roman. C’est devenu Le fils de l`ombre et de l`oiseau.

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Claudine Desmarteau, pour Jan, chez thierry Magnier.

Jan est une jeune fille à la vie de famille compliquée, entre une mère déprimée et un père alcoolique. Heureusement pour elle, la violence qu’elle porte en elle est contenue par l’amour qu’elle porte à son petit frère, Arthur. Comment est né le personnage de Jan ?

Après Le petit Gus — qui décrit la vie quotidienne d’un garçon d’une dizaine d’années —, j’ai eu envie de mettre en scène une fille, plus écorchée, plus téméraire. Un personnage plus romanesque, aussi. Jan ne vit pas dans le même confort que le petit Gus. Elle doit puiser en elle la force d’affronter les épreuves qui font voler en éclats son cadre de vie.

arifAinsi que Jean-Paul Arif, le fondateur des éditions Scrinéo.

La maison Scrineo a été fondée en 2005. Pouvez-vous nous raconter l’histoire de sa création ?

2005, 2016… Notre maison commence à être vieille ! En réalité, nous ne nous sommes pas toujours appelés Scrineo. Les premiers ouvrages sont en effet parus sous le label « Les carnets de l’info ». D’ailleurs, le tout premier objet que j’ai édité n’a même pas été un livre puisqu’il s’agissait d’un jeu de piste pour téléphone portable, intitulé Via Temporis. Lorsque l’on y réfléchit, nous avons fait le cheminement inverse de la plupart des maisons : nous sommes passés du numérique au papier (…)

Vos critiques 

C’est désormais un classique des festivals : vous pourrez une nouvelle fois retrouver vos critiques sur les stands de nombreux éditeurs. Comme pour les manifestations précédentes, nous avons sélectionné avec soin des extraits de critiques de nos membres pour mettre en avant les titres présentés par les éditeurs et inciter les visiteurs à découvrir leur prochaine lecture !

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Voici nos éditeurs partenaires : 

Alice Editions, Au Diable Vauvert, Auzou, Balivernes, Bayard Editions, Boule De Neige, Bragelonne, Bruno Doucey, Belin, Courtes Et Longues, Dada, Didier Jeunesse, Dupuis, Ecole Des Loisirs, Elan Vert, Esperluete, Fei Editions, Grund, Fleurus, Mame Editions, Frimousse, Marmaille Et Compagnie, Gulf Stream Editeur, Hachette Jeunesse, Jasmin, Kaleidoscope, La Joie De Lire, La Martiniere – Seuil Jeunesse, Kana, Larousse, Lattes, Le Muscadier, Le Pommier, Le Rouergue, Les P’tits Berets, Magnard, Ofelbe, Philippe Picquier, Place Des Editeurs, Rageot Editeur, Robert Laffont, Samir Editeur, Scrineo, Thierry Magnier, Usborne.

Si vous tombez sur une de vos critiques ou celle d’un membre que vous connaissez, prenez là en photo et partagez là avec nous sur notre page Twitter ou sur Instagram !

Une réflexion sur “Où l’on vous donne rendez-vous au Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil

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