Les livres du moment #4 – jeudi 23 avril 2020

Connaissez-vous les pages de recommandations par genre sur Babelio ? Chaque jour, l’équipe du site trie et sélectionne les livres les plus appréciés des Babelionautes pour vous faire découvrir des parutions récentes, agrémentées d’une critique de lecteur. Et chaque semaine nous vous proposons désormais sur le blog de retrouver une liste de dix ouvrages, soit un par catégorie, afin de suivre l’actualité littéraire au plus près.

Littérature française : Christophe Matho, Orazio (Ramsay)

Derrière ce titre évoquant un très célèbre poète latin se cache en fait le premier roman de Christophe Matho. Et de la Rome antique à l’Italie moderne, il n’y a parfois qu’un trait de plume, puisque Orazio raconte l’histoire rocambolesque d’un manuscrit découvert par un jeune Italien fuyant le fascisme dans les années 1930, un manuscrit contenant une énigme, et dont l’auteure a souhaité la découverte tardive pour s’assurer une postérité. De la Toscane à la Creuse, des horizons proches de Florence aux paysages de la Vallée Noire, on retrouve le goût de Christophe Matho pour les traditions populaires, l’Histoire, et le voyage entre les époques.

Un livre qui a enchanté Dominique-Joelle, auquel elle a tout simplement mis la note de 5/5 : « Nous sentons que l’auteur a pris plaisir à écrire ce roman, qu’il s’est amusé même, c’est sans doute pour cette raison que le livre est aussi léger, alerte même et cela joue étonnamment pour la tension narrative. La maîtrise parfaite de son sujet donne à l’auteur une agréable liberté qui rejaillit sur le lecteur et fait d’Orazio un roman solide. »  

Littérature étrangère : Zhenyun Liu, Un parfum de corruption (Gallimard)

Si l’on entend beaucoup de choses à propos de la Chine ces derniers temps – notamment au sujet de sa puissance économique et donc de son emprise politique sur le monde, mais aussi de son rôle dans l’apparition d’une pandémie actuelle dont vous avez certainement entendu parler -, c’est souvent à travers un regard étranger, et fréquemment journalistique. Pour découvrir de l’intérieur ce gigantesque pays et ses mœurs contemporaines, on avait bien envie cette semaine de se plonger dans le nouveau roman de Zhenyun Liu, visiblement aussi drôle qu’instructif sur les déboires et pérégrinations d’une jeune femme suite au vol de la dot promise à son frère par sa fiancée. Ou quand les mots « mensonge », « hypocrisie », « corruption » prennent une coloration plus intime dans l’Empire du Milieu.

Voilà qui a convaincu Squirelito : « Sexe, corruption et vidéo. Trois vocables pour résumer simplement le nouveau roman de Zhenyun Liu qui s’avère aussi complexe que captivant sur la Chine contemporaine et ses dérives. »  

Polar et thriller : Sylvie Baron, Un coin de parapluie (Calmann-Lévy)

Ils vous protègent hiver comme automne (sans parler des averses le reste de l’année), mais connaissez-vous vraiment les fabricants de parapluies ? Sylvie Baron nous invite à en savoir plus avec cette plongée dans une famille investie dans le pébroc depuis plusieurs générations. A sa tête, une femme d’affaires au caractère bien trempé (sic), Hélène Vitarelle, dont les excès font une cible idéale. Elle est effectivement assassinée, et tout porte à croire que c’est son gendre Jacques Naucelle qui a fait le coup ; mais Nina en doute, et demande à sa tante Joséfa de mener l’enquête, de l’intérieur.

Entre polar rural mettant en scène le Cantal et intrigues familiales, ce cocktail a séduit Enya75 : « J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce cosy mystery auvergnat. La psychologie des personnages est bien marquée, surtout celle des plus attachants. La campagne du Cantal est joliment décrite, l’exactitude de ses paysages et de ses atmosphères sait charmer… Le suspense est habilement entretenu, distillé par petites touches. » 

Bande dessinée : Stéphane Tamaillon (scénario) et Priscilla Horviller (dessin), La Baronne du jazz (Steinkis)

Une biographie en bande dessinée, ça vous tente ? Le duo Stéphane Tamaillon et Priscilla Horviller font résonner le jazz haut et fort avec cet album consacré à la mécène, amie et muse de très grands noms de ce style musical : Pannonica de Koenigswarter. Aujourd’hui largement méconnue, elle fut pourtant au centre de la scène new-yorkaise bebop particulièrement bouillonnante des années 1950-1960. Mais qu’en coûte-t-il à une femme émancipée et sortie du sérail de la famille Rotschild, de côtoyer Art Blakey, Dizzy Gillespie, Charlie Parker et Thelonious Monk ? Sans doute sa réputation de femme vue comme un peu trop libérée, entre les joints qu’elle fume et les personnes de couleur qu’elle fréquente, dans une Amérique encore très pudibonde.

Un hommage en bande dessinée dont Sdlmag nous parle avec enthousiasme dans sa critique : « Une biographie saisissante d’une grande dame aussi libre que flamboyante dont le destin nous entraîne dans les coulisses du jazz… Impossible de refermer l’album sans être pris de la furieuse envie de réécouter les standards évoqués dans ses pages. » 

Manga : Gou Tanabe, La Couleur tombée du ciel (Ki-Oon)

Quand l’Est et l’Ouest se rencontrent, cela donne une série de mangas consacrée aux chefs-d’oeuvre de l’immense Howard Phillips Lovecraft. Et qui de plus compétent que Gou Tanabe, déjà auteur d’adaptations d’œuvres d’Anton Tchekhov et Maxime Gorki pour s’atteler à la mise en images des textes de l’homme de Providence ? Ou comment illustrer l’effroi le plus cru, la terreur la plus glacée, dans de beaux livres de quelques centaines de pages à chaque fois. Pour ce quatrième tome de la série, voici donc La Couleur tombée du ciel, nouvelle dans laquelle Lovecraft « s’amuse » à imaginer une représentation tout à fait inhumaine d’une vie extraterrestre, dans son style si caractéristique. Petit conseil : n’oubliez pas de fermer la porte et d’allumer toutes les lumières chez vous avant de vous plonger dans cette lecture.

Et à lire sa critique, on a l’impression que la Babelionaute Tachan a quelque peu frissonné : « L’ambiance du récit est toujours aussi sombre, mystérieuse et dérangeante. Il n’y a pas à dire, Lovecraft sait nous inquiéter avec des événements qui sortent du commun et viennent bousculer notre quotidien. »  

Jeunesse : Sylvie Baussier et Auriane Bui, Mystères à Versailles (Nathan)

Ces jours-ci, vos enfants ont du temps, notamment pour vous solliciter toute la journée. C’est donc LE MOMENT OU JAMAIS de les mettre à la lecture. Et pourquoi ne pas les intéresser à l’Histoire de France avec ce court roman illustré signé Sylvie Baussier et Auriane Bui ? Dans ce premier tome d’une série consacrée à l’époque du Roi-Soleil, Louise et Nicolas enquêtent sur la mystérieuse nouvelle servante, Margot. Un moyen ludique d’apprendre et de se représenter une époque, pour les 7 à 11 ans.

Un livre qui emballe visiblement les plus grands, si l’on en croit les bonnes notes recueillies, et la critique d’Analire : « Un roman historique jeunesse, magnifiquement illustré, qui permet aux plus jeunes d’aborder de façon ludique et divertissante l’époque du Roi-Soleil. J’ai beaucoup aimé et attend les prochains tomes avec impatience ! » 

Jeune adulte : Brooke Skipstone, Embrasser mes blessures (Skipstone Publishing)

On ne pouvait pas ne pas vous parler cette semaine de Embrasser mes blessures de Brooke Skipstone, livre jeunesse auto-édité disponible en numérique qui affiche pour le moment la note moyenne de 5/5. Soit un thriller pour jeunes adultes dans lequel on suit Hunter, victime d’un effacement de son passé par un docteur, à la demande de son père. Mais bientôt resurgissent en lui les souvenirs violents d’autres personnes, qu’il va pouvoir aider à ses risques et périls. Heureusement, son amie Jazz est là pour le soutenir dans ce qui s’annonce comme une plongée dans la souffrance pour en sortir plus forts.

Un roman dont Morganemz fait l’éloge, à l’instar d’autres lecteurs : « Les paysages alaskans symbolisent à la perfection la dynamique qui traverse tout le roman, tantôt noir, sombre, froid tantôt doux et plein de poésie. De la violence à l’amour, de l’horreur au sublime, Embrasser mes blessures n’a cessé de me surprendre. » 

Imaginaire : Dawn Kurtagich, The Dead House (Le Chat noir)

Il y a des livres horrifiques qui sont comme des labyrinthes pour l’esprit, des œuvres auxquelles on pourrait prêter une vie autonome, et qui semblent exister pour ouvrir des portes dans nos subconscients. A titre d’exemple, des textes comme La Maison des feuilles de Mark Z. Danielewski ou L’Alphabet de flammes de Ben Marcus sont d’indéniables réussites. A la lecture de son résumé (et des avis dithyrambiques sur Babelio), on sent que le premier roman de Dawn Kurtagich suit la même trajectoire : « Une vingtaine d’années s’est écoulée depuis que l’enfer s’est abattu sur le lycée Elmbridge, emportant la vie de trois élèves et laissant Carly Johnson portée disparue. La principale suspecte : Kaitlyn, « la fille de nulle part ». Le journal de Kaitlyn, découvert dans les ruines, révèle un esprit perturbé. Ses pages racontent une nouvelle version de l’histoire, bien plus sinistre et tragique, et la fille de nulle part se retrouve au centre de tout. Beaucoup disent qu’elle n’existe pas, et d’une certaine manière, c’est vrai – elle est l’alter ego de Carly Johnson. Carly est là le jour, laissant place à Kaitlyn la nuit. Et c’est durant la nuit que le mystère de la Maison Morte se dévoile, fruit d’une magie sombre et dangereuse. » Intriguant, n’est-ce pas ?

D’autant que Moonstone l’évoque en ces mots forts alléchants : « Un roman ultra original par sa forme (des extrait de journaux, des rapports de police et des compte-rendus psychiatriques) et par ses personnages (deux âmes se partageant un même corps). J’ai adoré suivre cette histoire qui brouille habilement la frontière entre réel et fantastique, vous faisant tout le temps douter, et je dois dire que l’autrice est très forte pour camper des personnages crédibles et attachants. » 

Roman d’amour : Valérie Cohen, Depuis, mon cœur a un battement de retard (Flammarion)

« All you need is love », chantaient les Beatles. J’imagine qu’en cette période, on est autorisés à prendre une double ration ? Alors c’est parti pour deux fois plus d’amour et le dernier roman de Valérie Cohen (bientôt disponible au format poche chez J’ai Lu), nous racontant l’histoire d’Emma, une femme épanouie et talentueuse. Pourtant, Emma repense chaque année au jour où son amour de jeunesse l’a quittée. Et quand elle retrouve sa trace vont se poser des questions existentielles et des choix décisifs à propos de l’importance d’un premier amour et de la personne avec qui elle souhaite partager sa vie…

Une lecture ayant réchauffé le cœur d’Anais16 : « Quel doux roman ! Enveloppant comme une tasse de chocolat en plein hiver ! Un mélange judicieux entre Sparks et Kinsella, entre le feel-good et le Chick-lit. Une magnifique plume avec une bonne dose d’humour. Un joli théâtre humain avec comme tableau de fond les espoirs et les peines d’un amour de jeunesse non abouti. J’ai passé un excellent moment, et je vous le conseille fortement. »

Non-fiction : Michael Petkov-Kleiner, Le Rôle fondamental du plombier dans le porno (Anne Carrière)

– Qui c’est ? – C’est l’plombier ! Quel lien entre Fernand Raynaud (oui, on n’est plus tout jeunes chez Babelio) et les films pornographiques ? Le rôle incontournable du plombier donnant son titre à cet essai de Michael Petkov-Kleiner. Et justement derrière ce titre aux airs de manifeste cinématographique, on trouve en fait des réponses plus ou moins sérieuses à des questions largement délirantes concernant la sexualité et sa représentation : « Existe-t-il des points communs entre un godemiché et Daniel Cohn-Bendit ? Quels sont les bons conseils avant de copuler avec un extra-terrestres ? L’auto-fellation peut-elle sauver l’Humanité ? Qu’a donc à nous confier un anus d’actrice X ? Les poupées sexuelles vont-elles nous réduire en esclavage ? » Des miscellanées toutes nues, en somme, pour se laisser doucement emporter vers un prochain déconfinement. What else ?, comme dirait le célèbre marchand de café.

Sandy1007 semble s’être autant amusé à lire ce livre que l’auteur à l’écrire : « Ce livre est drôle, divertissant, sociologique voire politique. Sans aucun doute progressiste. » 

Vous avez vous aussi des livres récents à recommander ? N’hésitez pas à partager vos lectures en commentaire de cet article !

Les livres du moment #3 – jeudi 16 avril 2020

Connaissez-vous les pages de recommandations par genre sur Babelio ? Chaque jour, l’équipe du site trie et sélectionne les livres les plus appréciés des Babelionautes pour vous faire découvrir des parutions récentes, agrémentées d’une critique de lecteur. Et chaque semaine nous vous proposons désormais sur le blog de retrouver une liste de dix ouvrages, soit un par catégorie, afin de suivre l’actualité littéraire au plus près.

Littérature française : Cloé Korman, Tu ressembles à une juive (Seuil)

Tu ressembles à une juive par Korman
C’est l’histoire du combat d’une vie. À travers ses romans, cette jeune écrivaine s’était donné pour mission d’offrir une voix aux minorités de tous horizons. Chose déjà faite avec son premier ouvrage Les Hommes-Couleurs (Prix du Livre Inter 2010) où l’histoire d’une famille se mêle à l’épopée des migrations modernes. Plus tard, dans Les Saisons de Louveplaine, roman nourri de son expérience personnelle, Cloé Korman retranscrivait fidèlement les histoires des habitants d’une cité de la Seine-Saint-Denis. Avec son premier essai – pleinement autobiographique -, Cloé Korman dénonce cette fois-ci la distinction trop souvent émise entre la lutte contre l’antisémitisme et les autres luttes antiracistes. Dans ce texte court (il compte une centaine de pages) mais dense, l’auteure milite, à l’écrit, à la fois en tant que femme, mais également en tant qu’écrivaine issue d’une minorité religieuse, pour la disparition de cette distinction injuste. 

Un manifeste éminemment percutant et éclairant pour hcdahlem : « Délaissant le roman, Cloé Korman nous offre un court essai, une réaction aussi érudite que salutaire sur l’antisémitisme et le racisme qui semblent regagner du terrain aujourd’hui. Un texte utile. »

Littérature étrangère : Mieko Kawakami, J’adore (Actes Sud)

J'adore par Kawakami
J’adore donne un aperçu de cette période charnière qu’est la porte de l’enfance donnant sur l’adolescence, et des doutes et observations du monde qui lui sont inhérents. Deux enfants d’une douzaine d’années, tous deux issus d’une famille monoparentale, se lient d’amitié : s’amorce une profonde réflexion sur le langage, le sens que l’on donne aux mots et le pouvoir qui leur est attribué une fois atteint l’âge adulte. 

Une thématique qui a vivement intéressé Bookycooky : « C’est une jolie histoire écrite avec poésie et amour, qui dépeint la difficulté d’exister dans notre monde actuel, pour deux enfants solitaires, qui n’ont pas encore basculé dans le monde des apparences, et cherchent à rester dans leur propre vérité. »

Polar et thriller : Chris Brookmyre, Les Ombres de la toile (Métailié)

 

Les ombres de la toile par Brookmyre
Appartenant au mouvement littéraire tartan noir (un genre de fiction criminelle particulière à l’Écosse qui puise ses racines dans la littérature du pays et du polar noir) aux côtés, entre autres, de William McIlvanney ou Ian Rankin, Chris Brookmyre a su créer, à l’aide de sa plume aiguisée, une expérience de lecture jouissive et inédite. Encore relativement peu traduite en France, son oeuvre est pourtant à l’image de son dernier roman : pleine de suspense, rebondissements et dénouements inattendus. Dans ce thriller implacable, une jeune femme brillante en informatique et un journaliste d’investigation s’associent pour contrer un mystérieux ennemi commun…

nath45 a été séduite par l’écriture maîtrisée des personnages : « Un très bon roman sur la cybercriminalité, avec des personnages très intéressants, mystérieux, leur psychologie est bien décrite, sans scène violente. »

Bande dessinée : Matt Kindt, MIND MGMT – Rapport d’opérations 1/3 (Monsieur Toussaint Louverture)

Mind MGMT : Rapport d'opérations par Kindt
Et s’il existait des individus capables de manipuler la mémoire des autres ? Et si certains, en ayant accès aux pensées des êtres vivants à proximité, pouvaient prédire le futur ? C’est là l’un des enjeux présentés dans MIND MGMT : Rapport d’opérations 1/3, le nouveau projet dessiné et scénarisé par Matt Kindt, dont le premier roman graphique publié en 2001 s’était classé parmi les dix meilleurs romans graphiques du magazine Time. À mi-chemin entre Inception et Jason Bourne, le premier volume de ce triptyque met intelligemment en place un univers riche où tous les doutes sont permis. 

C’est l’avis de JustAWord, qui pense que « Mind MGMT réaffirme le goût de Matt Kindt pour les chemins de traverse et les aventures en trompe-l’œil qui ne lésinent pas sur les détails et les niveaux de lectures. Un premier volume sacrément accrocheur qui donne furieusement envie de découvrir la suite… déjà prévue pour septembre 2020 ! » 

Manga : Negi Haruba, The Quintessential Quintuplets, tome 2 (Pika)

The quintessential quintuplets, tome 2 par Haruba
En France, les tomes 1 et 2 avaient été publiés simultanément en février dernier chez Pika : si la première partie posait les bases de la comédie romantique de Negi Haruba, ce deuxième tome fait un point quant aux liens entretenus entre les cinq soeurs – ces fameuses Quintessential Quintuplets – et leur professeur particulier, Fûtarô Uesugi.

Selon Marlene_lmedml, retrouver ces personnages est un véritable plaisir : « La série fait la part belle aux liens familiaux qui tiennent une place importante dans le récit, cela inclus la complexité des sentiments et l’attachement des uns et des autres. »

Jeunesse : Louise Le Bars et Laurent Cazuguel, Le Prince Sans Sourire (Noir d’Absinthe)

Le Prince Sans Sourire par Le Bars

Dans un royaume où le peuple est dirigé par une famille égoïste aux richesses abondantes, une sorcière se décide de voler le sourire du jeune hériter pour faire changer les choses… Sous la plume de Louise Le Bars et les pinceaux de Laurent Cazuguel, cet album jeunesse mêle savamment les codes du conte traditionnel à la modernité d’un récit réinventé.

Un joli conte qui possède des qualités également pédagogiques pour LesLivresdeFlo : « Les parents y trouveront un bon outil pour évoquer de nombreuses thématiques et notions avec leurs enfants. »

Jeune adulte : Holly Black, Le Prince cruel, tome 1 (Rageot)

Le Prince Cruel, tome 1 par Black

Après le succès retentissant de son oeuvre en cinq tomes Les Chroniques de Spiderwick (portée à l’écran en 2008), Holly Black continue son exploration des univers magiques avec Le Prince Cruel, premier tome d’une trilogie déjà en pole position des ventes du New York Times aux États-Unis. L’héroïne, Jude, une simple humaine, doit se faire une place au sein de la Cour de Domelfe où règnent les puissantes et cruelles Faes…

Une trilogie hautement addictive selon la lectrice icarusinlove : « J’ai lu les deux premiers tomes en une semaine et j’ai du attendre trois mois la sortie du troisième (…), mais l’attente valait tellement le coup. (…) Je ne peux que les recommander. »

Imaginaire : Christopher Ruocchio, Le Dévoreur de soleil, tome 1 : L’Empire du silence (Bragelonne)

Le Dévoreur de soleil, tome 1 : L'Empire du silence par Ruocchio

Un récit épique de science-fiction, ça vous tente ? C’est ce que propose Christopher Ruocchio et plus encore avec L’Empire du silence, le premier tome de la très attendue traduction de la saga Le Dévoreur de soleil. On y découvre l’histoire d’Hadrian Marlowe, ancien héros au passé troublé qui, en son temps, a repoussé l’invasion extraterrestre et détruit le soleil et une partie de la civilisation dans le même temps…

Pour culturevsnews, ce roman passionnant est à la croisée des genres : « Il s’agit d’un opéra de l’espace, mais avec une société féodale, médiévale à bien des égards, où la religion a une influence et où les hérétiques sont torturés de manière extravagante. C’est amusant à bien des égards. Je n’ai pas lu de science-fiction de ce type depuis un certain temps, et c’est un bon rappel. Je me suis bien amusé avec le livre. »

Roman d’amour : Gala de Spax, Comme sur des roulettes ! (Déliées)

Vous prendrez bien un grand bol d’air frais ? Belly, une patiente pas comme les autres, part sur les traces de Marcel, le grand-père disparu de son médecin de famille. Idéal en ces temps troublés, ce périple complètement loufoque dans le Sud de la France est un roman feel-good sur fond de romance signé Gala de Spax.

La cocasserie des événements de Comme sur des roulettes ! n’est pas sans déplaire à Lire-une-passion, qui a savouré sa lecture : « Belly est complètement folle et le pire dans tout ça, c’est qu’elle l’assume totalement. Vraiment. Ça en devient tellement drôle qu’on se demande si nous ne sommes pas arrivés dans un monde parallèle. Des situations improbables, des rencontres inattendues, un voyage particulier. Bref, Gala de Spax nous offre ici tous les ingrédients pour un cocktail qui détonne ! »

Non-fiction : Guillaume Davranche, Dix questions sur l’anarchisme (Libertalia)

Dix questions sur l'anarchisme par Davranche

Comment définir l’anarchisme de façon succincte tout en restant au plus proche de l’exhaustivité ? C’est la question que Guillaume Davranche s’est posée lors de l’écriture de Dix questions sur l’anarchie, son essai publié aux éditions Libertalia. Journaliste et chercheur en histoire sociale, il avait déjà prêté sa plume à l’étude de cette cause en participant à l’écriture des Anarchistes : dictionnaire biographique du mouvement libertaire francophone en 2014.

L’écriture synthétique et compréhensible de Davranche a convaincu ErnestLONDON : « Guillaume Davranche présente de façon extrêmement synthétique l’anarchisme, comme courant politique très structuré, porteur d’une alternative au capitalisme et d’une vision globale de transformation de la société, à partir de ses fondamentaux idéologiques, tout en se référant aux pratiques existantes. »

Vous avez vous aussi des livres récents à recommander ? N’hésitez pas à partager vos lectures en commentaire de cet article !

Le Prix Babelio de retour sur vos écrans

Article mis à jour le 18 mai 2020

Les Babelionautes les plus fidèles se souviennent sans doute des premières pierres posées pour bâtir la fameuse tour, en 2007, année de lancement du site. Après des centaines de projets, d’événements, d’améliorations de la plateforme et même la naissance d’une application, toute l’équipe se mobilisait en 2019 pour organiser le premier Prix Babelio. Une étape historique pour notre communauté, et l’occasion, encore et toujours, de vous donner la parole.

Vous avez donc pu voter pour vos 10 livres préférés parus entre octobre 2018 et mai 2019, dans 10 catégories différentes. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que vous étiez au rendez-vous, avec un total de 6 000 participants et 29 000 votes pour désigner les vainqueurs de l’édition 2019. Au palmarès du prix, on retrouvait 10 livres très appréciés de la communauté (et souvent, des lecteurs en général), dont certains n’avaient pas encore été distingués par un prix et reconnus à leur juste valeur.

Les 10 lauréats du Prix Babelio 2019

Ou comment faire se côtoyer une révélation du roman (noir) français, Franck Bouysse avec Né d’aucune femme (La Manufacture des livres), un haut gradé du polar français en la personne d’Olivier Norek (pour Surface chez Michel Lafon), ou encore la plume du Si petit oiseau (Flammarion Jeunesse) de Marie Pavlenko et les flocons plein de bons sentiments de Cécile Chomin dans Laisse tomber la neige ! (J’ai Lu).

>>> Pour les plus curieux, vous pouvez retrouver l’intégralité du palmarès 2019 en détail ici.

Votez du 18 mai au 2 juin pour le Prix Babelio

Suite au franc succès de cette première édition, et malgré la situation quelque peu hasardeuse due au confinement, nous maintenons en 2020 la deuxième édition du Prix des lecteurs Babelio. Le principe reste le même, alors pour ceux qui n’auraient pas suivi, voici quelques précisions :

Tous les lecteurs inscrits sur Babelio seront invités à participer en votant pour les livres les plus marquants, les plus incroyables, ou tout simplement les plus touchants publiés entre le 1er octobre 2019 et le 1er mai 2020.

Chaque catégorie, au nombre de 10, est constituée des 10 livres les plus populaires sur le site de Babelio, c’est à dire ceux qui ont été les plus ajoutés dans les bibliothèques des lecteurs et qui ont été les plus appréciés/les mieux notés. On aurait bien sûr aimé inclure plus de livres et de catégories ou étendre la période de publication des livres mais il a fallu faire un choix pour se limiter à tout de même, déjà, 100 ouvrages.

Chaque lecteur ne peut par ailleurs voter que pour un seul livre par catégorie.

Nous avons déterminé 10 catégories :

  • Littérature Française
  • Littérature Étrangère
  • Polar et thriller
  • Bande dessinée
  • Manga
  • Imaginaire (Science-fiction & Fantasy)
  • Roman d’amour
  • Jeunesse
  • Jeune adulte
  • Non-fiction

Les votes sont ouverts du 18 mai au 2 juin 2020 sur cette page dédiée. N’hésitez pas à élire vos favoris dès maintenant.

Et pour ne rien rater du prix, de la sélection ou des votes, vous pouvez continuer à nous suivre sur FacebookTwitterInstagram et Youtube.

Jeu littéraire : Grille l’auteur #2

Avez-vous joué à notre jeu littéraire lancé le mois dernier ? Comme le confinement se poursuit, on vous propose de jouer une nouvelle fois à notre jeu avec 20 nouveaux auteurs à identifier !

Les règles sont strictement les mêmes : Voici 20 grilles constituées de 12 mots qui devraient vous permettre d’identifier un.e auteur.e. Attention, cependant jusqu’à 3 mots-pièges (qui ne correspondent aucunement à la personne que vous devez identifier) se sont glissés dans chacune de ces grilles.

Exemple avec cette grille. Quel écrivain se cache derrière ces 12 mots ?

Il s’agit toujours de Victor Hugo ! Les « mots-pièges » étant : « Science-Fiction » et « Suicide ».

Notez en commentaire vos propositions d’auteur.e pour chaque grille avec les listes des mots-pièges. On verra à la fin qui d’entre vous en trouve le plus (les commentaires étant cachés, il est normal que vous ne retrouviez pas le vôtre).
Notez que vous n’êtes pas obligé de jouer en une seule fois et d’avoir les 20 auteurs en un seul coup. Vous pouvez y aller progressivement.

Nous donnerons les résultats le 4 mai en fin de matinée.

A noter, que si nous avons dévoilé les résultats de la première session, rien n’empêche les nouveaux venus d’y jouer encore. Il suffit de ne pas aller à la fin de l’article ni de voir les commentaires.

Bonne chance !

 

Grille 1 :

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Grille 2 :

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Grille 3 :

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Grille 4 :

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Grille 5 :

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Grille 6 :

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Grille 7 :

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Grille 8 :

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Grille 9 :

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Grille  10 :

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Grille  11 :

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Grille  12 :

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Grille  13 :

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Grille  14 :

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Grille  15 :

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Grille  16 :

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Grille  17 :

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Grille  18 :

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Grille  19 :

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Grille  20 :

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Alors, avez-vous identifié beaucoup d’auteurs ? 🙂 Dites-le nous en commentaire !

Vous pouvez retrouver la première session du jeu ici.

Les réponses !

(Si vous voulez continuer à jouer, il suffit de ne pas regarder cette partie ni les commentaires)

Grille 1 : Stephen King
Mots pièges : Grèce antique, Bande dessinée, Pirate.

Grille 2 : Pierre Lemaître
Mots pièges : Île, Glace, Plages.

Grille 3 : Amélie Nothomb
Mots Pièges : Haikus, Provence, Casinos

Grille 4 :Joel Dicker
Mots Pièges : Bottes, Isolement, Solitude

Grille 5 : Agatha Christie
Mots Pièges : Nordique, Réseaux, Prostitution

Grille 6 : Simone de Beauvoir
Mots Pièges :  Musique, Yoga, Inde

Grille 7 : Emile Zola
Mots Pièges : Amérique, Romantisme, Hussard

Grille 8 : Haruki Murakami
Mots Pièges : Fantasy, Bushido, Série Télé

Grille 9 : Jack London
Mots Pièges : Télévision,Vieillard

Grille 10 : Romain Gary
Mots Pièges : Lapins, Naturalisme, XIXème sècle

Grille 11 : Charles Dickens
Mots Pièges : France, Horreur, Château

Grille 12 : H.G. Wells
Mots Pièges : Nature, Romantisme,
Écosse

Grille 13 : Franz Kafka
Mots Pièges : XVIIIe siècle, Romantisme, Italie

Grille 14 : Yasmina Khadra
Mots Pièges : Espace, Station, Dystopie

Grille 15 : Aurélie Valognes
Mots Pièges : Horloge,
Chine, Chateau

Grille 16 : Roald Dahl
Mots Pièges : Prison, Las Vegas, Guitare

Grille 17 : George Sand
Mots Pièges : Homme, Psychédélique, Années 1960

Grille 18 : Frank Thilliez
Mots Pièges : Cuisine, Travaux pratiques, Jardinage

Grille 19 : JRR Tolkien
Mots Pièges : Police, Violence, Privilèges

Grille 20 : Françoise Sagan
Mots Pièges : Algérie,
Colonies, Espions

Et la grande gagnante de cette deuxième session est Isabelle Berger, qui a tout trouvé ! Bravo à elle.
D’autres n’ont fait que très peu d’erreurs comme Marie Kirzy ou Mamiechat. Merci encore à tous d’avoir participé?

On vous proposera un nouveau jeu cet été !

Les livres du moment #2 – jeudi 9 avril 2020

 

Connaissez-vous les pages de recommandations par genre sur Babelio ? Chaque jour, l’équipe du site trie et sélectionne les livres les plus appréciés des Babelionautes pour vous faire découvrir des parutions récentes, agrémentées d’une critique de lecteur. Et chaque semaine nous vous proposons désormais sur le blog de retrouver une liste de dix ouvrages, soit un par catégorie, afin de suivre l’actualité littéraire au plus près.

Littérature française : Alain Lallemand, L’homme qui dépeuplait les collines (JC Lattès)

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Peut-être avez-vous entendu parler des nombreuses révélations publiées ces dernières années concernant les activités offshore de certaines des marques les plus célèbres du monde (les Offshore Leaks), sur les paradis fiscaux (les Luxembourg Leaks, Swiss Leaks et autres Panama Papers), ou encore les dessous peu reluisants du monde du football (les Football Leaks). Toutes ces enquêtes, ces « leaks » basées sur des fuites de données de la part de lanceurs d’alertes, Alain Lallemand les connait bien. Journaliste d’investigation et grand reporter belge, il a longtemps été un membre de l’ICIJ ainsi que le co-fondateur de l’European Investigative Collaborations, deux consortiums de journalistes internationaux chargés d’enquêter sur l’évasion fiscale. Dans son dernier roman, Alain Lallemand a imaginé un scandale financier se déroulant en Afrique, plus exactement au Sud-Kivu, une province du Congo. Une fiction plus vraie que nature dans laquelle on croise de jeunes garçons qui creusent des mines, des journalistes d’investigation français, mais aussi des Etats corrompus. 

Pour Jules72, c’est non seulement une enquête vertigineuse mais aussi – et surtout – un très grand roman : « Un voyage au fin fond de l’Afrique, en Belgique, en Serbie, sur notre Côte d’Azur que nous connaissons mal en somme, un voyage dans le temps également, et dans les arcanes de la finance. Mais c’est surtout un livre de grand style et une énorme histoire d’amour, de solidarité et d’abandon, une expérience romanesque finalement joyeuse, une exploration de la fraternité. »

Littérature étrangère : Milena Makarius, Alias Janna (Anne Carrière)

 

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C’est dans le passé trouble de la Bulgarie que plonge Milena Makarius dans ce roman en grande partie autobiographique. La fille s’interroge. Sa mère, qui a vécu dans une Bulgarie sous le joug du parti communiste, était bien vue par le régime et elle-même ne se considère pas comme une victime. Pour la fille, c’est incompréhensible. Elle sait la brutalité du régime, le fichage systématique, les surveillances quotidiennes. Alors, elle veut comprendre. A la fois la vie sous le bloc communiste mais aussi – et surtout ? – celle de sa mère. Elle part alors enquêter sur cette période, dans les archives de la police mais aussi à travers ses échanges avec cette mère qu’elle connait à la fois si bien et si peu. 

Un roman qui a passionné clarisse123 : « C’est bien connu, pas de roman sans conflit. Le tandem filial se « dispute » le passé de la mère (a-t-elle été un agent du régime bulgare ?) (…). Sur un mode polar ou thriller politique, l’auteur nous emmène dans les méandres d’une histoire communiste et d’une mémoire intime. Tous les ingrédients sont là : l’enquête, un pays proche et lointain, la Bulgarie des années 70, le bloc des pays de l’Est en train de craqueler, la difficulté de circuler librement, et évidemment, l’absence de liberté individuelle. »

Polar et thriller : Christos Markogiannakis, Mourir en scène (Albin Michel) 

l3C’est en Grèce que nous emmène Christos Markogiannakis et plus exactement sur les bords de la Riviera athénienne. Le cadre peut faire rêver. Imaginez un peu la scène : Vous dansez sur le sable chaud avant qu’une star donne un concert très attendu. Certains se rafraîchiront en multipliant les verres d’ouzo, d’autres plongeront dans la mer… Brisons maintenant le rêve – ne sommes-nous pas dans un polar après tout, et les rêves tiennent-ils jamais leur promesses ? Rien ne se passe exactement comme prévu et un accident sur scène vient rapidement assombrir le tableau – à moins, et le rêve passerait alors rapidement au cauchemar, qu’il ne s’agisse d’un attentat dirigé contre la chanteuse… Le capitaine de police Christophoros Markou va enquêter dans les coulisses du monde du show-biz pour résoudre cette affaire.

Aurely31650 a autant aimé l’intrigue que le personnage principal du roman : « Markou a réussi à me conquérir, au fil des pages j’ai commencé à m’attacher à cet enquêteur comme je les aime avec une partie un peu sombre et sa détermination sans faille pour résoudre l’enquête jusqu’au dénouement final où tout s’emboîte parfaitement. »

Bande dessinée : Laurent Galandon & Alicia Grande, Retour de flammes, tome 1 : premier rendez-vous (Glénat)

 

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Nous sommes en 1941 en plein Paris. Un incendie a détruit la pellicule d’un film de propagande nazie. Un commissaire français va être chargé de l’enquête mais ce dernier va vite comprendre que la Gestapo ne le lâchera pas de vue. Commence alors pour le commissaire une plongée dans le monde du cinéma et des artistes français pendant l’Occupation. Le cinéma serait-il, comme le suggère la quatrième de couverture, une arme de guerre ? Cette BD scénarisée par Laurent Galandon et dessinée par Alicia Grande apporte quelques réponses à cette question. 

Bdotaku a publié une longue et enthousiaste critique de l’album : « Un très bel album à la fois historique, policier et fantastique saupoudré d’une dose de romance : prenez votre billet sans hésiter pour ce « premier rendez-vous » avant « la dernière séance » ! »

Manga : Shuzo Oshimi, Shino ne sait pas dire son nom (Ki-Oon)

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Lui-même atteint de troubles de la paroles à l’adolescence, Shuzo Oshimi publie un one-shot autour d’une jeune femme maladivement timide qui, dès le premier jour de cours, n’arrive pas à prononcer la moindre parole en public. Elle qui rêve de se faire enfin des amis devient la risée de la classe… Autant dire que son année scolaire semble bien mal partie. Comment va-t-elle surmonter cette épreuve ?  

Lesvoyagesdely : « Un très bon oneshot à mettre entre toutes les mains, tout y est bien capturé, d’une manière réaliste et percutante. Le dessin, les expressions du visage, ce qu’elle traverse, ces efforts, tout cela transparaît très bien, et le lecteur a de quoi la comprendre et être touchée par cette jeune femme. »

 

Jeunesse : Connie Glynn, Rosewood Chronicles : Apprentie princesse (Casterman)

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Deuxième opus d’une saga commencée avec Princesse incognito, Apprentie Princesse  met en en scène plusieurs personnages qui vont, comme tous les ados de leur âge, à l’école. Cette dernière n’est cependant pas votre très classique établissement scolaire puisque celui-ci, à l’instar d’un certain Poudlard, semble cacher de nombreux secrets… 
On poursuit dans ce tome l’exploration de cette école pas comme les autres en compagnie de Lottie Pumpkin, cette jeune fille d’origine modeste qui rêve de devenir princesse, Ellie Wolf, une vraie princesse qui donnerait tout au monde, elle, pour devenir une jeune fille lambda et Jamie le garde du corps de cette dernière.

Une saga décidément très réussi pour Tairrep « L’écriture de l’autrice est toujours fluide et agréable à lire, j’avais beaucoup aimé le premier tome et je pense que j’ai encore plus adoré celui-ci ! (…) Bref, deuxième coup de cœur de l’année ! Hâte de retrouver notre trio dans le prochain tome en 2021… »

Jeune adulte : Aylin Manço, Ogresse (Sarbacane)

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Le titre du livre et la couverture vendent la mèche : il est bien question de cannibalisme dans ce roman qui a bousculé de nombreux lecteurs. Un thème difficile s’il en est, traité avec originalité et qui permet à l’auteur de parler de l’adolescence mais aussi et surtout des rapports pas toujours simples qui peuvent exister entre une mère et sa fille.

DreamBookeuse témoigne des nombreuses lectures qui peuvent être faites de ce roman au goût particulier : « Ogresse est un roman qui sous ses airs de conte moderne cache bien des secrets plus sombres. Animé par une écriture sensible et poétique, c’est autant une histoire d’adolescence, d’amitiés, d’amour qu’un drame familial. La première page avalée, vous ne pourrez plus le lâcher. »

Imaginaire : Pierre Bordage, Metro 2033 – Paris 01 : Rive gauche (L’Atalante)

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Que de chemins (de fer) parcourus depuis la publication de Metro 2033 ! Dystopie post-apocalyptique publiée avec fracas en 2005 par l’écrivain russe Dmitri Glukhovski, ce roman a connu plusieurs suites et de multiples adaptations vidéo-ludiques à grand succès redoublant d’autant les ventes déjà faramineuses du roman original. Au delà de la saga de l’auteur et de son adaptation en jeux vidéo, il faut préciser d’emblée que l’auteur russe a depuis longtemps donné carte blanche aux auteurs pour s’inspirer de son univers et publier leurs textes sur le site officiel de la saga

Pierre Bordage est le premier auteur français à proposer, chez L’Atalante, sa vision du monde sous-terrain post-apocalyptique de la saga. Pour la petite histoire, c’est Dmitri Glukhovski lui-même qui a proposé à Pierre Bordage, lors d’une édition du festival Étonnants Voyageurs, d’écrire un roman dans son univers. Le pitch intéressera les fans des deux auteurs mais aussi les amateurs de plus en plus nombreux de dystopies post-apocalyptiques : « Dans les méandres des boyaux de Paris, à défaut de lumière, les émotions sont plus vives, les rancœurs plus tenaces, les haines plus exacerbées. Une œuvre sombre et baroque, en trois volumes ».

Une fan fiction ? Mais une de luxe alors pour JustAWord : « Pierre Bordage ne le cache pas : Rive Gauche est un roman pour les amateurs de l’univers Metro 2033. Grâce à une touche politico-sociale française bienvenue et des personnages féminins forts, l’histoire parvient tout de même à divertir de façon fort agréable l’amateur de post-apocalyptique en lui faisant oublier qu’il ne s’agit à l’arrivée que d’une fan-fiction de luxe, et c’est déjà beaucoup ! »  

Roman d’amour : Sophie Villers, N’oublie pas de laisser la place à l’inconnu(e) (Fayard)

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Lauréat du Mazarine book day, un concours qui permet à des romanciers en herbe de présenter leur manuscrit à un jury avec une publication à la clef, N’oublie pas de laisser la place à l’inconnu(e) est l’histoire de deux êtres complètement perdus dans la vie. Elle, Sarah, a perdu son mari et n’arrive pas à tourner la page malgré les mois et les années qui passent. Lui, Lorenz, est de son côté un homme qui vient de se séparer de sa copine et cherche en vain l’amour avec un grand A. Ils se croisent, se cherchent et finalement se rencontrent à travers une application mobile. Vont-ils laisser, chacun, un peu de place à l’inconnu(e) ?

Un livre qui a charmé itsmylife_book pour son histoire d’amour mais aussi pour ses messages : « Les sujets rencontrés dans ce livre sont parfois difficiles à aborder : le deuil, la maladie, l’amour, l’amitié, la parentalité… mais ils ont été traités avec délicatesse, optimisme et espoir. Comme l’impression que l’auteure sait exactement de quoi elle parle… C’est très beau et très fort, mais aussi encourageant pour les personnes qui passent par ces diverses épreuves.⁣ »

Non-fiction : Christopher Wylie, Mindfuck (Grasset)

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Il était question de lanceurs d’alertes dans L’homme qui dépeuplait les collines, le premier livre évoqué dans cette liste. On boucle la boucle avec cet essai publié par Christopher Wylie dont vous avez peut-être entendu parler si vous vous intéressez à Facebook, l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis ou encore au Brexit. Il y a, entre ces trois éléments, un lien qui répond au doux nom de Cambridge Analytica, une entreprise américaine spécialisée dans le marketing politique et dans laquelle travaillait Christopher Wylie. Ce dernier décide en 2018 de fournir au journal anglais The Guardian des documents internes prouvant les agissements illégaux de l’entreprise en question, provoquant ainsi un scandale planétaire impliquant Facebook et remettant en cause, pour certains, la légitimité des deux élections sus-mentionnées. Après un documentaire remarqué sur Netflix dans lequel il témoignait longuement, c’est donc par le biais d’un essai que le lanceur d’alerte canadien a décidé de s’exprimer plus en profondeur. 

Un essai qui a convaincu (et horrifié) Bouldegom : « Dans ce livre, nous sont révélés les agissements de la société britannique « Cambridge Analytica » qui, avec les données achetées à Facebook, ont influencé des millions d’utilisateurs, notamment pour le vote en faveur du Brexit, et l’élection de Donald Trump, le tout avec l’aide active de la Russie. »

Vous avez vous aussi des livres récents à recommander ? N’hésitez pas à partager vos lectures en commentaire de cet article !

 

 

Les livres du moment #1 – jeudi 2 avril 2020

Connaissez-vous les pages de recommandations par genre sur Babelio ? Chaque jour, l’équipe du site trie et sélectionne les livres les plus appréciés des Babelionautes pour vous faire découvrir des parutions récentes, agrémentées d’une critique de lecteur. Et chaque semaine nous vous proposons désormais sur le blog de retrouver une liste de dix ouvrages, soit un par catégorie, afin de suivre l’actualité littéraire au plus près.

Littérature française : Emmanuel Ruben, Sur la route du Danube (Rivages poche)

Publié en mars 2019, le dixième livre d’Emmanuel Ruben se voit repris au format poche début avril 2020. Un format idéal pour suivre les traces de l’auteur et d’un ami avec lequel il a parcouru 4 000 kilomètres à vélo, d’Odessa à Strasbourg. Une aventure à contre-courant (au sens propre) sur les rives du Danube, pour raconter l’histoire du continent Europe, et rencontrer les populations y vivant aujourd’hui.

Voilà qui a bien emballé MarcoPolo85 : « Vous, qui voulez arpenter les presque 2 900 kilomètres de ce grand fleuve, n’oubliez pas de mettre dans vos sacoches du Ruben. Et les autres, comme moi, qui ne feront pas ce périple, n’hésitez pas à dévorer Sur la route du Danube, car là vous allez goûter à ce « pays mouvant, sans racines, sans mémoire, sans identité, sans idéologie, un archipel inachevé… » »  

Littérature étrangère : Salvatore Scibona, Le Volontaire (Christian Bourgois)

Avec une note moyenne aussi bonne (4,5/5), difficile de passer à côté du deuxième roman de l’Américain Salvatore Scibona traduit en français par Eric Chédaille, joli pavé de 448 pages au propos non moins épais. Tout commence par l’abandon d’un enfant letton à l’aéroport d’Hambourg. Mais bien vite, des années 1960 à aujourd’hui, du Vietnam au Nouveau-Mexique en passant par le Queens, se dessine une histoire à la fois dense, énigmatique et pleine d’humour pour évoquer les relations filiales et la vie de ses protagonistes.

Voici ce qu’en dit Givry dans sa critique : « Rares sont les livres avec une si bonne histoire et un héros pareil. Pour aller plus loin, cette fiction amène à réfléchir sur la filiation, la place de l’argent, l’absurdité de la guerre, le besoin d’amour… Scibona s’amuse parfois à changer son style en fonction de la situation, à nous offrir des dialogues surréalistes. En bref, c’est brillant et plein d’humour. Rêve de lectrice. » 

Polar et thriller : Eva Dolan, Les Oubliés de Londres (Liana Lévi)

Polar, thriller, roman policier, roman noir : peu importe l’étiquette qu’on lui accole, puisque le dernier livre en date d’Eva Dolan (traduit par Lise Garon) a visiblement de quoi nous faire retenir notre souffle – et surtout nous permettre d’enfin découvrir l’auteure anglaise, lauréate du Grand Prix des lectrices Elle en 2018 pour Les Chemins de la haine. Jugez plutôt : alors qu’elles fêtent la sortie de leur livre dans un immeuble à moitié occupé, Hella (écrivaine) et Molly (photographe) tombent sur un cadavre dont elles décident de se débarrasser. A travers des flashbacks, on découvre alors le passé de ces deux femmes, dont l’une dit avoir été victime du macchabée. Soit une plongée dans les quartiers populaires de Londres, sur fond de spéculation immobilière et d’intrigues psychologiques.

Une lecture qui a emballé Bazart : « Deux formidables portraits de femmes, une vraie étude sociologique et politique d’une ville dans son époque : une intrigue déjà alléchante sans compter la construction romanesque diabolique et complètement addictive. » 

Bande dessinée : Martin Quenehen (scénario) et Bastien Vivès (dessin), Quatorze Juillet (Casterman)

Après s’être fait un nom ces dernières années avec des albums comme Polina, Le Goût du chlore ou Une sœur, le très prolifique Bastien Vivès revient sur les planches (de BD) accompagné cette fois de l’auteur/scénariste Martin Quenehen. Les deux auteurs ont choisi le Vercors comme cadre de l’histoire, pour parler d’une France traumatisée par le terrorisme et soulever de nombreuses interrogations contemporaines. Jimmy, un jeune gendarme, rencontre Vincent et sa fille Lisa, alors que ces derniers débarquent dans la région suite au décès de leur femme/mère dans un attentat. Alors qu’il prépare son examen d’officier, Jimmy va être obsédé par l’idée de protéger ces nouveaux arrivants, persuadé qu’une nouvelle attaque terroriste est imminente…

Une BD au final paraît-il tout à fait surprenant, et qui a largement convaincu PtitVincent : « Une bande dessinée totalement maîtrisée, qui emmène le lecteur dans le quotidien de gendarmes, dans une France profonde traumatisée par les attentats, mais aussi une population aux relents racistes avec une banlieue, proche et pourtant inconnue de la plupart, synonyme de peur et d’inquiétudes. »

Manga : Aoki Kotomi, Don’t Fake Your Smile tome 1 (Akata)

L’éditeur de mangas Akata est souvent décrit comme « engagé » ou « militant ». Et de fait, les titres que l’on trouve à son catalogue traitent très souvent par la fiction de sujets de société largement débattus actuellement, comme l’homosexualité, le polyamour, la dépression adolescente, le handicap, etc. (lire notre interview de Bruno Pham ici pour en savoir plus). Le premier tome de Don’t Fake Your Smile d’Aoki Kotomi (traduit par Jordan Sinnes) s’inscrit dans cette continuité éditoriale, avec l’histoire d’une adolescente agressé sexuellement, Niji, et des répercussions sur sa vie quotidienne et son entourage – et notamment un garçon amoureux d’elle.

La Babelionaute Marlene_lmedml nous a en tout cas donné envie de nous pencher sur cette série : « Ce premier opus est excellent. On s’attache très rapidement à Gaku, Niji et Hiyori. Gaku est amoureux de Niji en secret et les événements de ce tome vont bouleverser l’univers de nos trois héros. Le coup de crayon de la mangaka est subtil, tout en finesse. Il y a peu de dialogues et les illustrations parlent d’elles-mêmes. » 

Jeunesse : Dan Gemeinhart, L’Incroyable Voyage de Coyote Sunrise (Pocket Jeunesse)

Bon, et si on sortait du confinement quelques heures, pour un road trip aux Etats-Unis avec Coyote et son père Rodeo ?! Allez hop, embarquons dans le bus scolaire dans lequel ils vivent à l’année, pour traverser le pays à toute vitesse, urgence oblige : Coyote veut sauver le parc de son enfance, menacé de destruction. Problème : son père s’est juré de ne jamais retourner sur les lieux de son passé douloureux…

Le deuxième roman de Dan Gemeinhart (traduit en français par Catherine Nabokov) semble confirmer le talent que Colibrille avait décelé en lisant son précédent livre jeunesse : « Ce roman est beaucoup de choses : un road trip un brin loufoque, une aventure humaine touchante, un voyage de résilience émouvant. C’est tout simplement une belle histoire et rien que pour ça, il veut la peine d’être lu ! »

Jeune adulte : Eléonore Devillepoix, La Ville sans vent tome 1 (Hachette romans)

Vous prendrez bien un peu de fantasy ? Car dès la couverture, on sait que le premier livre d’Eléonore Devillepoix va nous emporter loin dans l’imaginaire. « Vous êtes ici » donc, dans la ville d’Hyperborée, alors que le mentor de Lastyanax vient d’être assassiné. Notre jeune mage de 19 ans va tout faire pour retrouver le coupable, aidé d’Arka, une guerrière intrépide qui cherche son père.

De quoi émerveiller Milie-Baker : « Un suspense prenant, construit astucieusement dès le premier chapitre et qui nous tient en haleine jusqu’aux dernières pages. Une ville où se trament les pires complots et les pires ruses en secret par les mages, dans le but de gagner toujours plus de pouvoir. Excellent ! »

Imaginaire : Olga Ravn, Les Employés (La Peuplade)

Pour les amateurs de science-fiction pure et dure, un livre se dégage des critiques de lecteurs cette semaine : ce premier roman traduit (son second en VO) de la poétesse, journaliste et traductrice danoise Olga Ravn, qui développe ici un univers tout à fait singulier. Voici ce qu’en dit l’éditeur : « A des millions de kilomètres de la Terre, des employés travaillent sur le vaisseau d’une puissante compagnie. Il y a les humains et il y a les ressemblants. Ceux qui ont été enfantés et ceux qui ont été créés. Ceux qui vont mourir et ceux qui ne mourront pas. Une commission compile une série de témoignages au sujet des relations et de la production à bord du vaisseau où l’activité consiste souvent à surveiller d’étranges objets bourdonnants, qui améliorent l’humeur, fécondent les rêves et hallucinent les consciences. »

Il n’en fallait pas plus pour séduire le très expert JustAWord : « Aussi froid et radical que dense et déroutant, Les Employés invite le lecteur à une balade intergalactique d’une originalité renversante et bien souvent hermétique. Olga Ravn trouve pourtant dans cette épopée spatiale le chaînon manquant entre Solaris et 2001 où l’art sert à définir l’homme et non l’inverse. Fascinant jusqu’au bout des angles. » 

Roman d’amour : Katy Evans, Fight for Love : Racer (Hugo Roman)

Ne vous méprenez surtout pas : malgré sa couverture assez olé-olé, il s’agit bien ici d’un roman d’AMOUR (ce qui n’empêche pas un langoureux câlin jean contre mini-short sur le capot d’un bolide rutilant, me direz-vous). Il s’agit ici en fait d’un spin off de la série à succès Fight For Love de l’Américaine Katy Evans, dans lequel on découvre Lana, patronne d’une petite écurie de Formule 1 qui va recruter un pilote mystérieux et sexy : Racer – en fait le fils de Remi, héros d’autres tomes de la série, et qui comme lui souffre de bipolarité. Alors, l’amour triomphera-t-il ?

Luxnbooks dit un grand « OUI » dans sa critique : « J’ai tellement aimé l’alchimie entre les personnages, et chaque scène est plus intense que la précédente. On a un bon équilibre entre une romance légère avec une pointe d’humour, tout en mettent en avant des sujets tel que la maladie, le deuil ou encore le besoin d’être aimé. »

Non-fiction : Emmanuelle Richard, Les Corps abstinents (Flammarion)

Changement total d’ambiance par rapport au livre précédent, avec cette fois cet essai d’Emmanuelle Richard sur l’abstinence sexuelle. Un sujet que la romancière (et désormais essayiste) connaît bien pour avoir largement enquêté sur le sujet, mais aussi (non-)pratiqué elle-même durant 5 ans. Une question encore assez taboue abordée via les témoignages de près de quarante personnes s’étant confiées à l’auteure, loin des stéréotypes et des idées approximatives. Et bien sûr, si le sexe reste le sujet principal, l’amour n’est jamais loin.

Une lecture tout à fait convaincante selon puchkina : « Avec tact et sensibilité, l’autrice nous raconte son parcours personnel et les destins de ces dizaines d’anonymes qui ont bien voulu se confier sur leur intimité, quelquefois sur leur incapacité, l’absence ou l’intermittence de la libido, le recours à la masturbation, la séparation ou pas de l’amour et de la sexualité, le couple. »

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Les 10 BD les plus populaires de 2019

Alors que le Festival d’Angoulême bat son plein et vient de sacrer Emmanuel Guibert, Grand Prix 2020, nous vous proposons de découvrir les 10 albums de BD les plus populaires sur Babelio ! Attention, on parle de BD mais le manga occupe également une belle place dans notre classement où l’on retrouve un panorama assez diversifié de la bande dessinée : figures immortelles du franco-belge, one-shots, adaptations de romans, et nouvelles séries peuplent ce top 2019. Comme toujours, l’album le plus populaire se trouve en fin de liste.

Sans vous dévoiler l’ensemble du contenu de notre classement, on peut d’ores et déjà vous dire que l’aventure, intérieure ou extérieure, est au cœur de celui-ci. Il vous fera prendre la mer, boire la tasse, rejoindre la terre, partir en campagne (militaire ?), en colonie de vacances, voire, carrément, en direction de la capitale des livres (!). Vous n’aurez décidément pas un moment pour souffler.

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10. In waves de Aj Dungo

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Récent lauréat du prix BD Fnac France-Inter, In waves est un album très personnel de Aj Dungo publié chez Casterman. L’illustrateur américain, qui signe ici son premier roman graphique, y raconte en effet le combat d’une amie contre le cancer. Un combat qu’il a parfois mené à ses côtés mais qui n’est pas le seul sujet du livre. Aj Dungo retrace également en parallèle l’histoire du surf et le destin de deux de ses plus illustres figures : l’emblématique surfeur Duke Kahanamoku qui popularisa la pratique du surf auprès du grand public mais aussi Tom Blake, un touche-à-tout de génie qui modifia les planches pour transformer en profondeur ce sport et le rendre plus accessible.

9782203192393_4.jpgC’est ce double récit qui est au cœur de cet album à la fois émouvant et très instructif. “C’est une histoire dramatique, intime et légère, chronique Fransoaz. L’ondulé des vagues et les couleurs bleues des planches (il y a la planche et les planches) donnent de l’élégance et de l’agilité aux semelles de plomb de la maladie.” Fannyvincent a également été séduite : “Les couleurs sont d’une grande douceur. Cette oeuvre répond à une promesse faite à Kristen, celle de raconter leur histoire. Nul doute que la lecture de ce récit autobiographique, si plein de sensibilité et de pudeur, vous touchera également…”

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9. Le Retour à la terre, tome 6 : Les Métamorphoses de Jean-Yves Ferri et Manu Larcenet

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Il y a 15 ans de cela, Jean-Yves Ferri et Manu Larcenet alliaient leur plume et leur pinceau pour produire le premier tome d’une série qui marquerait le monde de la bande dessinée humoristique. Le Retour à la terre, c’est la chronique d’un citadin qui découvre, enfin, « les joies de la campagne, des petites fleurs, des bébêtes qui montent qui montent, et tout et tout… ». Après une absence de 11 ans, les deux artistes ont finalement publié, en 2019, toujours chez Dargaud, ce sixième tome très attendu.

 

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L’utilisateur jamiK s’interroge sur ce retour aux planches : « Était-ce bien la peine de reprendre une série laissée en suspens depuis 11 longues années ? Et bien la réponse, c’est OUI ! » La qualité des débuts est toujours au rendez-vous et n’a pas fini d’enthousiasmer les lecteurs : « C’est toujours aussi drôle, frais, fin et subtil avec de grands moments d’humour. Ça valait le coup d’attendre 11 ans. »

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8. Un été d’enfer de Véra Brosgol

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Vera Brosgol est une habituée des récits pour la jeunesse. Dans Le fantôme d’Anya (Alter Comics), réédité sous le titre La Vie hantée d’Anya chez Rue de Sèvres, elle évoquait déjà la tourmente inhérente à l’âge transitoire qu’est l’adolescence : le doute, la confiance en soi, la relation avec les autres… Dans Un été d’enfer !, qui a connu un joli succès l’an dernier, l’auteure passe au crible les nombreux archétypes qui font des colonies de vacances cet espace glorieux – ou l’enfer sur Terre, au choix.

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Un axe particulièrement évocateur pour orbe, qui cite les aspects intéressants de cet album représentatif de l’adolescence : « Feu de camp, toilettes sèches, défis, randonnées, cuisine… Le lecteur retrouve l’ensemble de ce qui fait, ou non, le charme d’une colonie. Une bande dessinée au format roman qui raconte l’expérience malheureuse et les difficultés à se faire des amis. »

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7. La fille dans l’écran de Lou Lubie et Manon Desveaux


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L’une est française, l’autre canadienne. On pourrait vous décrire là un simple synopsis, mais que nenni : Lou Lubie et Manon Desveaux sont bien les auteures et illustratrices de La Fille dans l’écran (Marabulles), un roman graphique né de la collaboration franco-canadienne entre deux artistes émergentes. Cet album, qui fait habilement écho à son procédé de réalisation en deux temps, aborde tout en délicatesse la force de l’amour et des liens humains à l’ère du numérique.
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Cette histoire originale et moderne n’a, en effet, pas manqué de vous émouvoir, comme en témoigne LePamplemousse dans sa critique : « J’ai beaucoup aimé cette bande dessinée qui n’est jamais mièvre, mais qui montre l’évolution des sentiments de deux personnes qui ne se connaissent pas et vont se dévoiler sous nos yeux, avec générosité et pudeur. Une très belle histoire, dans l’air du temps, pleine d’optimisme et de fraîcheur. »

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6. Le Château des animaux, tome 1 : Miss Bengalore de Xavier Dorison et Félix Delep

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Très inspiré par la La Ferme des animaux mais aussi par des actions de la désobéissance civile chère à Henry-David Thoreau, le très productif Xavier Dorison propose dans Le Château des animaux (Casterman) une fable puissante et intemporelle. Les humains ont quitté la ferme, laissant tous les animaux se débrouiller. Ce n’est que le début d’une nouvelle ère de servitude pour les animaux soumis à la loi du plus fort. A moins qu’une vague de protestation, non-violente, vienne changer les choses ?

Si le scénariste Xavier Dorison est bien connu des amoureux du neuvième art (Long John Silver, Undertaker, Le Troisième testament), il est ici accompagné  d’un dessinateur dont on découvre le travail pour la première fois : Félix Delep, un spécialiste du trait animalier.

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Les lecteurs ont apprécié cet hommage au roman de
George Orwell. Cela a parfaitement fonctionné pour Pixie-Flore : « Les scènes sont intenses : la cruauté et la peur règnent et nous révoltent. Les graphismes sont fins, les propos sous-jacents aussi.” C’est également l’avis de Bleuchocolat : “Les dessins sont splendides, les animaux sont très expressifs et derrière eux, ce sont bien les comportements humains qui sont évoqués. Une lecture complémentaire que je ne manquerai pas de conseiller à mes élèves après l’étude de La Ferme des animaux.

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5. Le Patient de Timothé Le Boucher

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Après
Ces jours qui disparaissent, roman graphique troublant au succès retentissant, Timothé Le Boucher a fait cette année son grand retour aux éditions Glénat avec un récit psychologique aux allures de thriller hitchcockien. Le Patient, ouvrage de près de 300 pages, aborde des thèmes chers à l’auteur : la quête identitaire, le rapport au monde et à l’autre, la réalité.

patient2.jpgSelon marina53, le roman graphique est une réussite sur tous les plans : « Ce thriller psychologique, rondement mené et captivant de bout en bout, nous entraîne dans les tréfonds de la mémoire. Outre un scénario parfaitement maîtrisé et huilé, des descriptions approfondies des relations humaines et des personnages minutieusement fouillés et explorés, Timothé le Boucher, en manipulateur diabolique, sème le trouble, parfois le doute, dans l’esprit du lecteur. »

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4. Magus of the Library, tome 1 de Mitsu Izuma

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Dessinatrice du shonen
Ano Hana (Panini) depuis 2012, l’auteure et illustratrice japonaise Mitsu Izuma connaît son premier succès en scénarisant Magus of the Library (Ki-oon), dont le premier tome a fait son apparition rayon manga en mars 2019. Véritable ode à la lecture, cet ouvrage retrace les aventures de Shio, jeune lecteur qui a pour projet utopique de partir pour la capitale des livres… Amorce d’une série prometteuse, ce premier tome a récolté une note moyenne de 4,28/5 sur Babelio, le plaçant dans vos favoris de l’année 2019.

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C’est un carton plein pour Kmye, qui estime que le manga traite très justement d’une réalité sociale qui parlera à tous les amoureux du livre : « Magus of the Library est une claque visuelle avec des dessins et détails de folie doublée d’un démarrage narratif maîtrisé. »

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3. Nymphéas noirs de Didier Cassegrain et Fred Duval

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Joli succès de librairie, coup de cœur de beaucoup d’amateurs de polars et roman auquel Michel Bussi est lui-même très attaché (il nous l’avait confié lors d’une rencontre chez Babelio), Nymphéas Noir (Presses de la Cité) a connu une seconde vie non pas au cinéma ou à la télévision, comme d’autres romans de l’écrivain normand, mais en bande dessinée. Un choix original et sans doute risqué tant le cadre est important dans le récit. L’action se situe en effet à Giverny, le village de Claude Monet. Comment reproduire en dessins cette atmosphère impressionniste sans imiter le peintre ? Comment ne pas déflorer l’incroyable twist de l’intrigue machiavélique mise en place par Michel Bussi ? C’est le pari réussi par Didier Cassegrain au dessin et par Fred Duval au scénario. Une adaptation respectueuse du livre de Michel Bussi que l’éditeur de la BD, Dupuis, présente d’ailleurs comme un hommage. 

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Les lecteurs ont été conquis, qu’ils soient déjà lecteurs du roman comme The Wind : “J’avais beaucoup aimé le roman de Bussi dont la fin m’avait vraiment étonnée. J’ai tout autant aimé cette BD. Je l’ai aimé pour son ambiance à la Giverny, sa lumière, ses couleurs pastel” ; ou qu’ils découvrent l’histoire tel JamiK : “la qualité de l’intrigue policière, servie par une atmosphère dense et riche font qu’il s’agit là d’une bande dessinée de grande qualité, passionnante et belle”.

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2. Les Indes fourbes de Alain Ayroles et Juanjo Guarnido

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C’était un projet fou, presque picaresque en lui-même. On parle là de près de 10 années de travail au scénario et au dessin, 150 pages remplies de bruit et de fureur qui font voyager le lecteur de l’Espagne jusqu’à ces Indes occidentales un brin fantasmées du siècle d’or. On parle aussi de plus de 100 000 exemplaires vendus et d’une BD qui fait l’unanimité sur Babelio avec une moyenne de 4,47/5, l’une des meilleures de notre classement.

Au scénario (bien plus retors qu’il n’y paraît à première vue), Alain Ayroles, déjà scénariste d’une saga culte très appréciée des lecteurs : De cape de et crocs. Il nous avait d’ailleurs accordé un entretien il y a quelques années pour la sortie du tome 11 de la série : Vingt mois avant. Au dessin, Juanjo Guarnido, le très respecté dessinateur espagnol de Blacksad, une série justement célébrée pour la qualité exceptionnelle de ses dessins et de son utilisation des couleurs et des ombres.

Une rencontre au sommet donc pour un récit picaresque qui vous restera longtemps en mémoire. On suit tout au long de cette aventure le jeune Don Pablos de Ségovie. Une “sympathique Fripouille” qui va avoir une vie plus que mouvementée à la recherche du mythique Eldorado.

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Les lecteurs ont été séduits par cet album publié chez Delcourt : “Si je pouvais, je lui mettrais toutes les étoiles qu’il y a dans le ciel, prévient d’emblée Crossroads. J’en fais peut-être trop, possible, mais je voulais juste souligner à quel point cette BD méritait de crouler sous un tombereau d’éloges.” Il s’agit également d’un “sans faute dans tous les domaines” pour Blandine5674 : “scénario, dessins, couleurs. Un plaisir évident à suivre cet aventurier aux allures de loser. La fin, inattendue, est une grande réussite. Un vrai eldorado pour lecteur. ”

Si vous voulez vous faire votre avis, tomber d’accord avec les autres lecteurs ou au contraire aller à contre-courant, il ne vous reste plus qu’à lire cet album ou à ajouter votre critique !

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1.Astérix, tome 38 : La Fille de Vercingétorix de Jean-Yves Ferri et Didier Conrad

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Il y a les années “avec” Astérix, et les années “sans”. L’année 2019 s’est terminée avec une nouvelle aventure du Gaulois (signée
Jean-Yves Ferri et Didier Conrad) et le marché de la BD – sinon celui du livre – peut lui dire merci. Ce nouveau tome a cartonné en librairies (on parle de presque 1,6 millions d’albums vendus à ce jour… ) mais a également connu un joli succès critique auprès des lecteurs sur Babelio.

La moyenne (3,48/5) est certes légèrement en-deçà de celle des autres albums du tandem Ferri-Conrad aux manettes depuis 2013 et l’album Astérix chez les Pictes, mais on reste dans les mêmes eaux et tout le monde semble s’accorder pour dire que le duo respecte fidèlement l’esprit initié par Goscinny et Uderzo.

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Dans ce nouveau tome, toujours publié aux éditions Albert René, c’est un personnage haut en couleur qui vole la vedette de nos Gaulois : la fille de Vercingétorix ! Melenny a apprécié cette nouvelle aventure parce qu’elle y a justement retrouvé les ingrédients qui lui sont chers : “On retrouve beaucoup de clins d’œil à l’actualité d’aujourd’hui, ce qui rend les scènes assez comiques. C’est toujours un bonheur de retrouver l’univers d’Astérix qui ne prend pas une ride.” C’est également l’avis de MarieLywood : “Ils restent fidèles à l’esprit initial avec des dessins de qualité, des références, des clins d’œil et des jeux de mots toujours aussi drôles et plaisants à débusquer tout au long des pages.”

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Que pensez-vous de ce classement ? Quelles ont été vos lectures préférées de l’année ? Quelles BD auraient dû selon vous figurer dans cette liste ?

Et si en 2020 vous participiez à un challenge de lecture ?

En 2019, vous avez beaucoup lu. Oui, mais parfois, vous auriez aimé partager plus en profondeur vos lectures avec un cercle de passionnés, et sortir de votre « zone de confort » ; si Babelio propose bien sûr toute l’année de suivre des lecteurs à travers leurs livres en cours et leurs critiques notamment, le site regorge d’autres fonctionnalités pour découvrir des auteurs, et surtout envisager ses lectures de manière ludique.

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Si vous êtes adepte des défis et que vous avez envie d’étendre vos horizons littéraires, les challenges Babelio sont là pour vous. Mais qu’est-ce que les challenges Babelio ? Le principe est simple : pour chacun d’entre eux, vous avez un objectif de lecture et/ ou de critiques à rédiger. Les thèmes et les règles des challenges sont divers et variés, et sont animés par des Babelionautes très actifs et motivés – chacun y trouvera son compte, et pourquoi pas de nouvelles relations à entretenir sur le site. En 2020, prenez une bonne résolution accessible et utile à votre passion : participer à au moins un challenge de lecture.

Au passage, toute l’équipe de Babelio tient à remercier encore une fois chaleureusement tous les organisateurs de challenges qui font vivre la communauté, et qui passent beaucoup de temps à remplir les tableaux de suivi des avancées de chacun des participants. C’est grâce à votre bonne humeur, votre inventivité et votre disponibilité que les défis Babelio sont aussi stimulants et amusants !

Avec ce petit guide des challenges, trouvez dès maintenant LE défi littéraire qui vous correspond.

Vous êtes un(e) « bibliophage » ? Ces défis où il faut lire beaucoup dans un temps donné sont pour vous

 

Le Challenge XIXe siècle (animé par Allantvers) : évaluez combien d’œuvres parues entre 1800 et 1913 vous pouvez critiquer sur Babelio en une année. Plusieurs niveaux de difficulté sont proposés, comme le “Sorel” à 5 livres, le “Rougon” à 20 livres ou le « Rostov” à 40 livres pour les plus gourmands. Le Challenge 1901-1999 : les Couleurs du temps (toujours proposé par Allantvers) est sur le même principe.

Pour les férus d’Histoire, Phoenicia vous invite à la rejoindre dans son Challenge A travers l’Histoire, auquel vous pourrez participer via un parcours personnel et un parcours en équipe. De quoi se refaire une culture !

Au fait, combien de livres de plus de 500 pages vous sentez-vous capable de lire et de critiquer en un (peu plus d’un) an ? Avec le Challenge Pavés (Gwen21 et sarahbarbier2008), qui existe depuis de nombreuses années sur Babelio, et est devenu un classique. Nouveauté cette année : ce challenge devient thématique, avec pas moins de 40 thèmes proposés ! A l’autre bout du spectre, la même Gwen21 propose également le Challenge Riquiqui, concernant les romans de moins de 200 pages.

Si vous préférez les défis encore plus précis, attaquez-vous au Challenge Plumes féminines 2020 (Gwen21 et Laehb80) qui met à l’honneur les écrivaines à travers 30 items thématiques tels que “Un roman adapté à l’écran”, “Un premier roman”,  ou encore “Un végétal dans le titre ou sur la couverture de ce livre”… Pour ce défi, le niveau fixé ne pourra pas évoluer en cours d’année. Fort de son succès, il sera reconduit cette année pour une quatrième édition.

L’infatigable Gwen21 vous propose également un Challenge Solidaire, idéal pour vous motiver à lire en participant à une bonne cause. Pour chaque classique de la littérature lu par chaque participant, 0,10 € seront reversés à l’association Savoirs pour Réussir Paris, qui lutte contre l’illettrisme. Et, comme en 2019, Babelio s’engage à doubler la somme récoltée !

Si vous préférez les livres illustrés, ou que vous souhaitez découvrir les différents genres que l’expression recouvre (BD, manga, comics, romans graphiques…) attaquez-vous au Challenge BD (jamiK) : de nombreux niveaux de difficultés sont proposés, tels que “Bachi-Bouzouk” pour 15 livres lus, “Moule à gaufres” pour 30 lectures ou “Ectoplasme à roulettes” pour 1150 lectures ! Le principe est simple : 1 lecture = 1 bulle.

Les amateurs de SFFF et de polars ne sont bien sûr pas oubliés, avec le Challenge Mauvais Genres (Phoenicia et basileusa), orienté donc sur les lectures de l’imaginaire et le « noir ». Attention, veillez bien à vous inscrire avant le 1er juillet. Et si vous êtes motivé(e) pour commencer dès maintenant, Phoenicia et basileusa vous proposent jusqu’au 31 juillet un Challenge Bragelonne/Milady, 100% imaginaire et consacré à un éditeur en particulier. Sans oublier le Challenge Séries, organisé par les mêmes Babelionautes pour vous aider à terminer les cycles et autres sagas en cours.

Dans le même (mauvais) genre, Fifrildi vous propose quant à elle deux challenges : le Trio d’auteurs SFFF pour lire cette année les œuvres de David Gemmell, Serge Brussolo et A.E. Van Vogt ; le Challenge Multi-auteures SFFF pour (re)découvrir l’imaginaire conjugué au féminin !

globtro.pngVous avez des envies de voyage immobile ? Les organisateurs de challenges ont ce qu’il faut pour vous. Évadez-vous par exemple avec Les Globe-trotteurs, saison 2 (Myrinna et Norlane). Les lectures sont comptabilisées en fonction des nationalités des auteurs. Pour chaque continent, plusieurs grades sont proposés par continent : Promeneur, Touriste, Voyageur, Aventurier et Guide. Vous avez jusqu’au 30/11/2020 pour faire vos preuves en tant que globe-trotter. Et si vous êtes plutôt un « voyageur lent » passionné par un continent en particulier, Allantvers vous invite à découvrir les Etats-Unis autrement avec son Challenge USA, illimité dans le temps et en variant au maximum les Etats parcourus. Autre possibilité : embarquer pour le Voyage Littéraire avec LauCeae. Attention, retour prévu le 30 juin 2020 !

Pour ceux qui sont particulièrement friands de prix littéraires, badpx vous attend avec le Challenge Atout Prix, qui comme son nom l’indique concerne les livres ayant reçu au moins un prix.

Tout ça est bien trop complexe pour vous ? Avec le Challenge ABC (sandrine57), il s’agit de lire 26 auteurs dont les noms commencent par les 26 lettres de l’alphabet. Simple comme bonjour. Il débute chaque année le 13 septembre, et est donc en cours actuellement pour la saison 2019-2020.

Si vous n’arrivez pas à vous décider, tournez-vous vers le Multi-défis (Gwen21 et SabiSab28), qui vous proposera une sélection de livres très éclectique.

Certains de ces challenges sont déjà relancés, d’autres le seront à partir du 1er janvier 2020 : l’occasion de prendre de bonnes résolutions littéraires ! D’autres défis à thème sont actuellement en cours, et seront relancés pendant l’année. Avec tout ça, vous avez déjà de quoi vous occuper.

Si avoir une date butoir vous met trop la pression… jetez un coup d’œil à la liste des challenges illimités dans le temps

 

Le Challenge BBC (Gwen21) : le but de ce challenge est de lire la sélection des 110 œuvres préférées des Anglais, établie par la BBC.

Le Challenge Goncourt (Gwen21) consiste à lire tous les Goncourt attribués depuis la remise du célèbre prix.

Si vous êtes plutôt Nobel, Meps propose le Challenge Nobel pour lire les écrivains détenteurs de ce prix prestigieux : alors serez-vous plutôt Dylan (5 Nobel lus) ou bien Lagerlof (110 Nobel lus) ?

Le Challenge XXe siècle (Gwen21) consiste à lire la sélection de 200 œuvres majeures établie par Le Monde.

Le Challenge Fleuve Noir Anticipation (jamiK) : pour les amateurs de science-fiction, ou ceux qui souhaiteraient découvrir ce genre sous-estimé.

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Le Challenge Agatha Christie (Gwen21 et Laehb80) ou Les Déductions élémentaires (Sallyrose) plairont aux férus de romans policiers.

Gwen21 a mis en place cette année, suite à l’incendie qui a ravagé la célèbre cathédrale, le Challenge Notre-Dame de Paris, soit un hommage visant à reconstruire symboliquement celle-ci avec vos lectures

Le Challenge Pratchett (Phoenicia et basileusa) conviendra aux fans de fantasy. Attaquez-vous à un des maîtres du genre : l’objectif est de lire et de critiquer tous les ouvrages du Disque-Monde.

Le Challenge Monopoly (Ranine) : faites le tour d’un plateau de jeu en répondant à des consignes.

En complément de ce guide des challenges 2020, Gwen21 – qui coordonne plusieurs d’entre eux – a eu la gentillesse de répondre l’an dernier à quelques questions sur l’organisation des défis, pour vous aider à y voir encore plus clair et vous convaincre de sauter le pas.

10 améliorations de l’application mobile Babelio proposées en 2019

Alors que l’application mobile de Babelio souffle tout juste sa première bougie, nous souhaitions partager avec vous les évolutions qui ont déjà eu lieu cette année.

Si vous ne l’avez pas encore téléchargée, vous pouvez retrouver ici :

 

Dans l’ordre chronologique :

 

1 – Les insignes de lecteur

 

Première évolution de l’année, vous pouvez retrouver les insignes sur les profils de lecteurs. Ainsi que les meilleurs lecteurs d’un genre donné sur la page Découvrir :

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2 – Qui a apprécié ma critique ?

Qui sont les lecteurs qui se cachent derrière ce nombre de « j’aime » sur mes critiques ou citations ? Pour le savoir cliquez sur le nombre :

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3 – Connectez-vous via Facebook

En attendant que Facebook vous permette de vous connecter avec votre compte Babelio, on permet déjà de se connecter à Babelio avec votre compte Facebook. C’est clair ?

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4 – Les brouillons de critiques

Vous êtes en pleine rédaction de critique, désireux de déclarer au monde entier tout le bien que vous pensez de ce nouveau roman, quand vous êtes soudainement interrompu, que faire ? Sauvegardez votre critique en brouillon voyons ! Et si vous vous apprêtez à raconter la fin des Dix Petits Nègres, merci d’utiliser les balises [masquer] pour ne pas gâcher la fin aux lecteurs de votre critique.

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5 – Les listes de livres

Il y a plus de 10 000 listes de livres sur Babelio. Depuis Le cochon dans la littérature jeunesse jusqu’à l’Allemagne dans l’entre-deux-guerres. Retrouvez ces listes sur les pages des livres et depuis le menu Découvrir.

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6 – Le défi de lecture annuel

Vous souhaitez vous fixer un objectif de livres à lire pour l’année. Babelio permet cela, directement dans l’application.

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7 – Les étiquettes sur vos livres

Ajoutez très simplement des mots-clés de classement pour classer votre bibliothèque. Et retrouvez tous vos livres portant un mot-clé.

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8 – Les recommandations de lecture

Les incontournables suggestions de lecture personnalisées.

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9 – Les lecteurs similaires

Vous souhaitez rencontrer des lecteurs partageant vos goûts ? La fonctionnalité de lecteurs similaires est là pour vous. Et sur mobile vous pouvez retrouver facilement les livres en commun !

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10 – Les modifications en série

Fastidieux de changer le statut ou les mots-clés de vos livres un par un ? Faites-le en série dans l’application.

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En attendant toute une série de nouveautés pour 2020, vous pouvez d’ores et déjà nous suggérer les évolutions que vous attendez ici 🙂

 

Nos interviews de la rentrée littéraire 2019

En cette rentrée littéraire 2019, vous pouvez découvrir sur les tables des librairies plus de 500 romans français et étrangers parus entre août et octobre. Une moisson de bonnes feuilles impressionnante, dans lesquelles nous nous sommes plongés pour vous proposer une sélection aussi subjective que variée.

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Nous vous proposons ainsi de retrouver dans cet article nos interviews écrites et vidéo des livres que l’on a eu envie de lire et de vous faire (re)découvrir à travers les mots de leurs auteurs. Cet article sera actualisé régulièrement avec de nouvelles interviews et contenus jusqu’à la fin de l’année 2019, donc n’hésitez pas à visiter cette page régulièrement.

Et comme à chaque rentrée, on vous propose de tenter de lire ensemble tous les livres de la rentrée parus et à paraître (!), dans notre défi de lecture annuel. Puisque « l’union fait la force » et que Babelio compte désormais plus de 800 000 membres, voilà une mission qui semble loin d’être impossible. Alors bonnes lectures à vous !

 

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Miriam Toews, Ce qu’elles disent (Buchet-Chastel)

Le 21 juin dernier, nous recevions chez Babelio l’auteure canadienne Miriam Toews pour une soirée autour de son dernier livre. Un roman écrit après la découverte d’un fait divers effroyable : le viol de 130 femmes et filles au sein d’une communauté mennonite bolivienne, par d’autres membres de cette communauté. Avec Ce qu’elles disent, Miriam Toews – elle-même issue d’une famille mennonite – imagine un après pour ces femmes, à travers trois jours de discussions autour de l’avenir qu’elles décident de se choisir : ne rien faire ; rester et se battre ; partir.

Retrouvez également notre compte-rendu écrit de cette soirée lors de laquelle l’auteure a pu rencontrer 30 de ses lecteurs

 

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Irina Teodorescu, Ni poète ni animal (Flammarion)

 

Comment parler de ce qui fait les révolutions, des ferments qui poussent un peuple à se soulever contre un pouvoir en place ? A cette question, Irina Teodorescu répond dans son dernier livre en mettent en scène trois générations de femmes (une grand-mère, une mère et une fille) dans la Roumanie de 1989, peu avant la chute du couple Ceausescu. Un texte composite fait de comptes-rendus d’enregistrements, d’entretiens, et du récit de souvenirs pour raconter le destin d’un pays et d’une famille.

Retrouvez notre interview d’Irina Teodorescu

 

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Christophe Tison, Journal de L. (Editions Goutte d’Or)

 

Près de 65 ans après la publication en France du célèbre Lolita de Vladimir Nabokov, Christophe Tison donne enfin une voix à son personnage éponyme. Dans ce roman écrit sous la forme d’un journal intime, l’adolescente la plus célèbre de la littérature raconte son road trip dans l’Amérique des années 1950, ses ruses pour échapper à son beau-père, ses envies de vengeance, ses amours cachées, ses rêves de jeune fille. Un changement de perspective qui nous permet d’appréhender ce personnage différemment, loin de ce que le terme « lolita » laisse aujourd’hui entendre.

Retrouvez notre interview de Christophe Tison

 

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Olivier Dorchamps, Ceux que je suis (Finitude)

 

Dans son premier roman, Olivier Dorchamps présente le deuil comme une sorte de voyage initiatique à travers le personnage d’un fils (Marwan) qui ne comprend pas pourquoi son père, garagiste à Clichy, a souhaité être enterré à Casablanca. Commence alors pour lui une quête des origines dans un pays qu’il connaît mal, et qui va pourtant lui permettre de comprendre d’où il vient et qui il veut être.

Retrouvez notre interview d’Olivier Dorchamps

 

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Victor Jestin, La Chaleur (Flammarion)

 

Le crissement des tongs sur le sable, la musique minable de la sono. Les couleurs criardes des tentes. Le bonheur factice des vacanciers. Voilà ce que Victor Jestin nous donne à voir d’un camping du Sud de la France, à travers les yeux d’un adolescent en pleine crise, mutique et hermétique aux plaisirs préfabriqués de l’été. Jusqu’à cette nuit durant laquelle il regarde mourir Oscar, avant de l’enterrer. Un premier roman houellebecquien, comme un frisson dans le dos en pleine canicule.

Retrouvez notre interview de Victor Jestin

 

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Jean-Philippe Toussaint, La Clé USB (Editions de Minuit)

 

La Clé USB ouvre un nouveau cycle romanesque dans l’œuvre de Jean-Philippe Toussaint. Voilà un livre qui se joue des genres et dévoile d’autres facettes du talent de l’auteur : s’il débute comme un roman policier avec un fonctionnaire de la Commission européenne qui mène l’enquête sur une fraude aux bitcoins, c’est finalement un événement bien plus intime qui clôt le récit. Pour dire le monde contemporain, l’auteur de La Vérité sur Marie choisit une fois de plus de développer les aspects les plus banals de l’existence, en tout cas à première vue.

Retrouvez notre interview de Jean-Philippe Toussaint

 

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Elisabet Benavent, Dans les pas de Valeria (L’Archipel)

 

En parallèle de la publication de nos entretiens habituels, nous vous proposons aussi des traductions des interviews publiées sur la version espagnole de Babelio. Aujourd`hui, la parole est à Elisabet Benavent, auteur du livre Dans les pas de Valeria, une comédie romantique madrilène dans laquelle il est question d’amitié entre filles & de relations amoureuses plus ou moins compliquées…

Retrouvez notre interview d’Elisabet Benavent.

 

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Youssef Abbas, bleu blanc brahms (Jacqueline Chambon/Actes Sud)

 

Comme beaucoup, vous vous rappelez sans doute où et avec qui vous étiez ce 12 juillet 1998, soir de la Coupe du monde de football. Cette soirée très spéciale dans la mémoire des Français, Youssef Abbas l`utilise en toile de fond de son premier roman pour raconter trois destins de banlieusards dont l`histoire va basculer ce jour-là. Ou comment redonner une voix et une histoire à une frange de la population qu`on entend trop peu par ailleurs.

Retrouvez notre interview de Youssef Abbas

 

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Mathieu Palain, Sale gosse (L’Iconoclaste)

Sale gosse, premier roman de Mathieu Palain, est né suite à un reportage à la Police Judiciaire de la Jeunesse à Auxerre, afin de raconter au plus près la vie d’un jeune délinquant qui cherche à s’en sortir. Né de l’envie, aussi, d’humaniser des individus trop souvent perçus uniquement à travers les délits qu’ils ont commis. Un livre qui nous présente comme un instantané de la France en 2019, avec ses problèmes sociaux, sa criminalité, mais aussi la possibilité de se créer une vie meilleure.

 

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Rentrée littéraire jeunesse : Auzou Romans

Le 9 septembre dernier, Auzou Romans venait présenter chez Babelio sa rentrée littéraire 2019. Une rentrée sous le signe des auteurs francophones, puisque l’accent était clairement mis sur la production hexagonale cette année. C’est donc en présence des auteurs Yann Rambaud, Yaël Hassan, Erik L’Homme et Eric Sanvoisin (accompagnés de leur éditrice Krysia Roginski) que l’on a pu en apprendre plus ce matin-là sur les 5 livres publiés en septembre dans cette collection.

Retrouvez également notre compte-rendu écrit de cette matinée de présentation

 

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Nadine Ribault, Les Ardents (Le Mot et le Reste)

C’est sans doute l’un des livres dont vous entendrez trop peu parler en cette rentrée littéraire 2019, et pourtant : Les Ardents envoûte comme un feu puissant. L’action se situe au XIe siècle, dans un Moyen Age des plus sordides et sombres. Isentraud dirige d’une main de fer le royaume de Gisphild, avec la plus grande cruauté. Quand son fils épouse Goda, une étrangère à l’allure « romaine », la marâtre voit rouge. Pendant ce temps, le mal des Ardents (ergotisme) se répand dans la région et dévore de l’intérieur la population, alors que la guerre s’approche inexorablement. Sous des airs de conte pour adultes terrifiant, Les Ardents peut aussi se lire comme un métaphore politique dans laquelle les royaumes maudits évoquent ces gouvernements qui provoquent leur propre chute, en dépit du bon sens.

Retrouvez notre interview de Nadine Ribault

 

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Marion Brunet, Sans foi ni loi (PKJ)

Bang bang ! Marion Brunet nous revient en cette rentrée littéraire avec un nouveau livre jeunesse, un western féminin intitulé Sans foi ni loi. Loin du rôle de faire-valoir face à des cowboys hirsutes, trop souvent observé dans le genre, les femmes tiennent ici une place centrale et décisive. L’auteure s’est prêtée au jeu de l’interview face caméra à travers 5 mots : « Liberté », « Femme », « Personnage », « Rencontre » et « Cinéma ». Découvrez ce livre à travers les mots de Marion Brunet.

 

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Sofia Aouine, Rhapsodie des oubliés (La Martinière)

Sur les pas d’Antoine Doinel dans Les Quatre Cents Coups de François Truffaut, Sofia Aouine nous propose avec Rhapsodie des oubliés, son premier roman, de suivre le quotidien d’Abad, jeune garçon turbulent vivant dans le quartier populaire de la Goutte-d’Or à Paris. A travers des thèmes graves comme la précarité, la prostitution ou l’intégrisme, l’auteure signe une ode à la solidarité et à la part d’enfance qui reste en chacun de nous.

Retrouvez notre interview de Sofia Aouine

 

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Felix Macherez, Au pays des rêves noirs (Editions des Equateurs)

Dépité par le monde contemporain et sa vie parisienne, Felix Macherez décide en 2017 de partir sur les traces d’un de ses auteurs fétiches : Antonin Artaud. Un voyage qui le conduira au fin fond du Mexique, jusque chez les Tarahumaras, peuple qu’Artaud a côtoyé dans les années 1930. Entre récit de voyage et journal intime, Au pays des rêves noirs raconte une quête d’un monde perdu, un chemin spirituel et terrestre vers un absolu forcément inatteignable.

Retrouvez notre interview de Felix Macherez

 

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Jean-Baptiste Andrea, Cent millions d’années et un jour (L’Iconoclaste)

Jean-Baptiste Andrea avait séduit de nombreux lecteurs avec son premier roman Ma Reine. L’ancien réalisateur revient en librairie avec un nouveau roman chez L’Iconoclaste intitulé Cent millions d’années et un jour, l’histoire d’un paléontologue qui décide de poursuivre un vieux rêve en gravissant la montagne – jusqu’à tomber dans la folie ? L’auteur nous présente dans cette vidéo son livre à travers 5 mots.

 

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Saverio Tomasella, Ultrasensibles au travail (Eyrolles)

Nous y passons la majorité de notre temps et de notre vie, mais peut-il être compatible avec notre sensibilité ? Le travail et l’ultrasensibilité sont au cœur du nouveau livre de Saverio Tomasella, Ultrasensibles au travail. Le mercredi 19 septembre dernier, l’auteur et psychanalyste est venu échanger autour de ce sujet avec 30 lecteurs Babelio : c’était l’occasion pour lui d’expliquer sa démarche et de donner des conseils pratiques à chacun, pour être plus libre et épanoui au travail.

 

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Jim Fergus, Les Amazones (Le Cherche-Midi)

Dans Les Amazones, ultime volume de la trilogie Mille femmes blanches, Jim Fergus raconte la lutte des femmes et des Indiens face à l’oppression, depuis la fin du XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui. Il vous propose de plonger dans une nouvelle épopée romanesque où il dresse des portraits de femmes inoubliables. Et si vous n’êtes pas encore convaincu, nous vous invitons à l’écouter en parler, dans cette vidéo réalisée juste avant la rencontre avec l’auteur qui avait lieu à Paris il y a quelques semaines.

 

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Adam Bielecki, Le gel ne me fermera pas les yeux (éditions Paulsen)

« Il y a souvent des gens qui affirment que les grimpeurs ne respectent pas la vie en la risquant pour rien. Je pense tout le contraire : pour apprécier quelque chose vous devez d’abord en sentir le manque. »

A l’occasion de la sortie de son livre Le gel ne me fermera pas les yeux aux Editions Paulsen, nous nous sommes longuement entretenus avec Adam Bielecki, l’un des plus audacieux himalayistes de sa génération. Il est question de sommets aussi bien montagneux que littéraires.

Retrouvez notre interview d’Adam Bielecki

 

5

Philippe Delerm, L’Extase du selfie (Seuil)

À l’occasion de la parution de ses derniers « instantanés littéraires », L’Extase du selfie, Philippe Delerm est venu rencontrer 30 lecteurs Babelio le jeudi 26 septembre 2019. Il a ainsi pu échanger avec eux autour de Proust, des gestes qui nous trahissent et de ces instants de la vie quotidienne qu’il aime observer chez ses contemporains.

 

3

Stéphane Heuet, A la recherche du temps perdu (Delcourt)

Adapter Marcel Proust en BD, pari impossible ? C’est pourtant celui que tient Stéphane Heuet depuis bientôt 25 ans. A l’occasion de la sortie du pénultième album de cette adaptation publiée chez Delcourt, le dessinateur est revenu sur son travail acharné autour d’une oeuvre réputée pourtant inadaptable. Un travail à découvrir à travers les 5 mots choisis par Stéphane Heuet dans cette vidéo.

 

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Akira Mizubayashi, Âme brisée (Gallimard)

Tokyo, 1938. Quatre musiciens amateurs passionnés de musique classique occidentale (dont trois ressortissants chinois) sont soupçonnés de comploter contre le Japon, et arrêtés. Un enfant assiste à la scène, impuissant. Âme brisée d’Akira Mizubayashi est l’histoire de cet enfant, qui n’arrive pas à oublier cet événement traumatique. L’auteur nous parle de son livre dans cette vidéo, à travers 5 mots.

 

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Olivier Adam, Une partie de badminton (Flammarion)

« Il arrive que des lecteurs ou lectrices se reconnaissent tellement dans certains personnages que survient une forme de transfert. Ils se disent que l’auteur les comprend mieux que quiconque. Et que ça doit se vérifier en dehors des livres, dans la « vraie vie ». Ca peut parfois déraper. »

Dans cette interview à propos de son dernier livre Une partie de badminton, Olivier Adam se confie sur son métier d’écrivain à travers le personnage de Paul, son alter-ego qui cherche l’inspiration en Bretagne pour écrire son prochain livre.

Retrouvez notre interview d’Olivier Adam

 

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Kevin Lambert, Querelle (Le Nouvel Attila)

« Le sexe gai, décrit frontalement, a finalement pour moi une fonction militante : il s’agit de faire entrer dans l’imaginaire et dans le langage une sexualité minoritaire et marginale, dans l’objectif de resignifier la relation sexuelle privilégiée qui existe « naturellement » dans nos esprits et dans notre culture, qui est toujours hétéro. »

Querelle, de l’auteur québécois Kevin Lambert, a fait grand bruit lors de la rentrée littéraire – et remporté au passage le prix Sade. On vous propose dans cette interview de découvrir ce personnage de Querelle, et de comprendre les motivations de l’auteur lors de l’écriture de cette « fiction syndicale » sulfureuse.

Retrouvez notre interview de Kevin Lambert

 

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Rodolphe Casso, Nécropolitains (Editions Critic)

« Les situations catastrophiques et désespérées n’empêchent pas d’en rire. En fonction des personnages, ce peut être soit l’expression de la folie, soit le signe d’un désir profond de vivre. L’humour est peut-être le dernier rempart de la raison, un outil de survie presque aussi vital que les armes et la nourriture. »

Dans son deuxième roman, Rodolphe Casso poursuit sa description d’un Paris post-apocalyptique entamée dans Pariz. Cette fois, nous suivons le capitaine Franck Masson en mission pour prendre contact avec trois quartiers parisiens résistant aux morts-vivants : Montmartre, les Buttes-Chaumont et l’île de la Cité. Trois quartiers très différents dont l’auteur décrit avec intelligence et humour le destin post-apocalyptique. Nous avons posé quelques questions à l’auteur pour en savoir plus sur ce roman d’aventures dense et jouissif.

Retrouvez notre interview de Rodolphe Casso